Dany Leprince avait, en effet, avoué uniquement le meurtre de son frère avant de se rétracter. L’attitude trouble de sa femme Martine et la complicité de sa fille âgée à l’époque des faits de 16 ans contribuent au fait de se poser beaucoup de questions qui ont été éludées au moment du Procès qui croyait tenir le "coupable idéal".

Depuis la version des faits de Dany Leprince n’a pas changé. Ses avocats, Dominique Chambon et Samuel Cornut, ont déjà obtenu l’ouverture d’un complément d’information devant la commission de révision. C’est une première étape qui devrait, on l’espère, amener à une révision du Procès qui, semble t’il a été "bâclé" sur bien des points.

C’est un rapport de 80 pages rédigé par Roland Agret, lui-même victime d’une erreur judiciaire et président de l’association Action Justice et Corinne Justice, présidente du comité de soutien de Dany Leprince, qui a relancé le doute à propos de ce quadruple meutre trop hâtivemement jugé..

Dans ce document, il est notamment question d’un ADN retrouvé sur un couteau-machette qui ne correspond pas à celui de Dany Leprince.

Corinne Justice met en avant le fait que cet ADN n’a pas été comparé à celui de Martine Leprince, l’épouse de Dany, ni à celui de son amant dont l’existence a été révélée par la suite.

Martine Leprince la femme de Dany semble bel et bien au centre de ce drame familiale et il convient de se battre pour éclaicir ce dossier, malheuerusement passionnant d’un point de vue judiciaire, mais qui a déjà fait passer 12 ans derrière les barreaux à un homme qui peut être tout à fait innocenté et avoir été la victime d’un odieux complot.

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