Je suis un Média !
Ah qu’il est bon de s’auto congratuler en réunion dans son propre magazine qui fait tant d’audience, d’écrire des articles libertaires qui font mouche, tapent et cognent dans le flanc des démagogies, de pondre des brèves tapageuses, d’être mis en demeure par des avocats à la cour de Paris, de faire le boulot que toute une corporation n’a plus l’audace d’avoir !
Qu’il est bon d’avoir les mains aussi propres, de créer tant de beautés plurielles, d’innover, d’être copié petitement par des « inimaginatifs » chroniques tentants de se nourrir de nos miettes.
Oui c’est bel et bien notre groupe et pas un autre fout le Bordel dans un camaïeu de positions nouvelles, sans un centime d’euros de financement, sans flatter qui que ce soit, sans protection particulière dans le monde des Arts et des Lettres. De l’énergie pure qu’on nous envie.
Dans un monde où l’on vire le bon docteur Martin Winkler pour sa liberté de parole, dans un microcosme télévisuel ou radiophonique bouffé par la médiocrité et son cortège de copinages de circonstance, nous prouvons chaque jour qu’un moyen d’expression parallèle explose à la face du consommateur d’informations. Il est amusant de recevoir des coups de fil de journalistes de grands journaux souhaitant faire des piges chez nous. Cela veut dire tant de choses...
Le Mague n’est d’aucune idéologie, n’obéit à aucune religion, aucune loi médiatique, n’a à ce jour jamais payé aucune facture pour atteinte à quoi que ce soit
Le Web est véritablement un contre pouvoir amusant, pratique, rapide. On mesure son importance grâce aux mots clefs, aux clics compulsifs sur tel ou tel article sévèrement « burné ». Le service de presse est un précieux indicateur de notoriété, les sollicitations aussi. Nous recevons beaucoup de livres gratuits, de nombreux mails et lettres de flatteries diverses ces derniers temps. On nous aime presque plus qu’on nous déteste, c’est bon d’avoir le choix dans la construction de son réseau.
Malgré les menaces des fachos et des houellebecqiens en tous genres, les tentatives de pression, les intimidations physiques et les insultes antisémites, je continue sempiternellement mon combat dans le second degré, épaulé par un bien belle équipe, élargissant le champ des possibles de ce petit travail bénévole de Robin des bois cybernétique, critiquant les puissants, mettant en lumière les talents de demain, explorant de nouvelles voies avec bonheur, vivacité et provocation.
Je suis un média. Cesser de perdre votre temps dans des platitudes et rejoignez notre mouvement ! Ca va faire des vagues !