Alan Donohoe (chant), Jamie Hornsmith (basse), Lasse Petersen (batterie) et Matthew Swinnerton (chant et guitare) se sont connus à l’école. Ils sont quatre, ont la mèche sage, ciel ! On dirait… C’est vrai, quoi ! Avec tous ces groupes britanniques qui envahissent la scène, comment faire pour s’y retrouver ? Et qu’est-ce qui fait que les uns entrent dans la légende alors que les autres tombent dans l’oubli ? La petite touche de génie, tout simplement.

Pourtant, The Rakes n’ont pas encore chopé la grosse tête : « Nous ne sommes pas devenus un groupe avant-gardiste, ni expérimental. Nous sommes justes devenus meilleurs dans ce que nous faisons. » Ce qu’ils sont mignons ! Et réalistes ! Enfin ils se démarquent vraiment.

Les morceaux sont plus longs que ceux de leur précédent album et comme l’indique le titre, Ten New Message, nous délivrent 10 nouveaux messages. Les textes comme les mélodies sont beaucoup plus travaillés et complexes. A écouter vraiment « On a mission », poème sur ce qui peut pousser certains vers un hédonisme stupide et « When Tom Cruise cries », critique du traitement médiatique de la représentation de la guerre au cinéma. D’ailleurs, « World Was A Mess But His Hair Was Perfect », première chanson, nous met tout de suite au parfum.

The Rakes revient et c’est tant mieux ! The Strokes et Franz Ferdinand peuvent aller se coucher !

*Crédits photos Mathieu Zazzo

The Rakes, Ten New Messages, V2

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