Il en a fait du chemin, le môme du Vaucluse avec son harmonica ! Fort de ces diverses expériences scéniques, des bars du sud de la France en galas, Christophe a réussi à percer dans ce milieu.
Parce que des problèmes de santé l’avaient obligé à rester immobile à 16 ans, il découvrait Stewie Wonder, Bob Marley, Tracey Chapman et Ben Harper. Ce musicien, fils de musicien amateur de jazz, s’est alors nourri de reggae, de soul et de blues. Deux ans plus tard, il assurait plus de 200 concerts par an et passait en première partie de Cher et de Seal. Puis, séduit par le projet du « Roi Soleil », Christophe s’y engouffrait et surprenait le public par sa performance. On connaît la suite.
Le blues de « On s’attache » débute l’album et aussitôt, on est lié. Christophe utilise beaucoup sa guitare et des rythmes tels que le rock et le folk. « Ma terre » chaloupe un maximum, « Belle demoiselle » chante l’amour. Quant à « Spleen »… Ce titre est tout simplement prenant.
Entouré des musiciens de Ayợ et de Teri Moise, aidé dans la composition de certains textes par Lionel Florence et Bruno Dandrimont, Christophe Maé se livre et se délivre pour notre plus grand bonheur.
Christophe Maé, Mon Paradis, Warner
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