L’AUTHENTICITE DE FRANCOIS BAYROU

L'AUTHENTICITE DE FRANCOIS BAYROU

Fin décembre 2006, j’ai rédigé un petit article intitulé : « Ségolène est-elle un espoir pour demain ? », seulement je me suis trompé car si Madame Royal pouvait constituer un éventuel changement pour la France, il n’en n’est pas de même pour ses choix en ce qui concerne les personnes de son entourage direct, à savoir ses adversaires d’hier dans son propre parti, dont le dernier en date est certainement son plus farouche ennemi déclaré, en la personne de Lionel Jospin, car aucun de ces quatre mousquetaires n’est digne de l’héritage de « Tonton ».

Pour Fabius, Lang, Strauss-Kahn et Jospin, les français ont déjà donné et il serait bien futile de revenir en arrière avec ces quatre là qui constituent la ligne pure et dure d’un socialisme à l’ancienne et ne vont pas hésiter à se liguer contre « la belle Ségo » pour la bouffer toute crue.

Alors que reste-t-il d’acceptable ?

A part François Bayrou, je ne vois pas bien !

Authentique et simple, François Bayrou est un républicain centré plutôt à gauche, ce qui n’a rien de déplaisant, mais en plus l’homme paraît franc et direct. Il incarne cette bouffée d’air frais dans ce monde putride et sans pitié de la politique combinarde qui ne sert que les intérêts personnels et pas du tout ceux de la France.

« Le Journal des Guignols » nous présente toujours Bayrou comme un parfait abruti, ce qui a pour seul effet de me faire rire, mais lorsqu’on approfondi l’homme Bayrou, on s’aperçoit qu’il parle vrai comme les gens de la terre à laquelle il est très attaché.

Bayrou est un homme fort sympathique, au vécu intéressant et au parcours politique atypique. Il ne s’en laisse pas compter et avance lentement mais sûrement depuis quelques années, sans jamais baisser les bras et surtout sans faillir. Il veut réussir pour son Pays et non pas pour lui, sinon il aurait pu faire des associations douteuses et serait peut-être à un poste clé au Gouvernement.

François Bayrou est un indomptable, un rebelle comme le sont tous les paysans, mais il sait ce qu’il veut et c’est le genre d’homme qu’il nous faut aujourd’hui… un homme au sang neuf et au passé propre.

Bayrou commence à inquiéter considérablement ses adversaires et à rassurer de plus en plus une opinion publique insatisfaite, en affirmant que tout n’est pas foutu et que la « sauce béarnaise » est en train de prendre afin de séduire les palais les plus récalcitrants, à la recherche d’un nouveau goût.

Son pacte social semble tenir la route et ses propos intelligents sont intéressants.

Et si le véritable espoir c’était lui ?! Ni droite, ni gauche, là est peut-être la solution !

Affaire à suivre…