ARIELLE DOMBASLE, MENEUSE DE REVUE GLAMOUR

ARIELLE DOMBASLE, MENEUSE DE REVUE GLAMOUR

Arielle Dombasle est une légende vivante, une sorte d’icône ou de Madonne aux traits purs et fins, une femme insaisissable.

Pour quelques jours, la voilà meneuse de revue au « Crazy Horse » de Paris.

Cette femme est belle, de la tête aux pieds, et les Saints du Paradis seraient sûrement prêts à se damner pour elle. Son corps est magnifique et rendrait jalouses nos compagnes qui approchent de la cinquantaine.

Arielle me rappelle cette amie, belle et élégante, qui partagea quelques années de ma vie et dont le corps m’invitait sans cesse à ce désir d’elle qui m’enchaîna jusqu’à me ressaisir… en souhaitant que la belle Arielle ne sombre pas, comme elle, dans la perversité.

Cette divine créature n’est que sveltesse et vous pouvez aller l’admirer au Crazy Horse de Paris, presque nue, jusqu’au 18 février 2007 dans « Dolorès Sugar Rose » (rôle qu’elle interprète) sur une chorégraphie de Molly Molloy. Le bonheur consiste à regarder son corps de déesse tout en l’écoutant chanter de sa voix magnifique, aux accents sensuels et très sexy, qui pourrait faire se réveiller les morts.

Pas un soupçon de graisse sous sa belle peau satinée et pas un gramme de cellulite autour de son beau petit derrière. A-t-elle un secret ou un élixir de jouvence, pour préserver sa fraîcheur infantile ? Même si Dame Nature a gâté ce beau brin de femme, à n’en pas douter Arielle met tout en œuvre pour préserver ce cadeau du Ciel. Si tous les terroristes du monde avaient une bombe comme celle-là, je pense qu’ils ne seraient plus criminels. Bernard-Henri Lévy, écrivain-philosophe de renom et aussi mari d’Arielle, est assurément un homme de goût.

Arielle est une immense chanteuse, une cantatrice époustouflante et une comédienne surprenante malheureusement cantonnée dans des rôles farfelus ou légers. Malgré cela elle sait garder son apparence fraîche faite de charme, d’espièglerie, de grâce et d’élégance énigmatique. Son phrasé pourrait nous faire évoquer une précieuse ridicule très 16ème arrondissement, mais il n’en n’est rien car Arielle est l’antithèse qui consiste à dire que les femmes belles sont de ravissantes idiotes. Arielle n’hésite pas à se moquer d’elle-même car elle est non seulement intelligente, mais aussi pleine d’humour et a un regard rempli d’une espièglerie critique sur sa personne.

Arielle est une esthète de haut rang qui sait cultiver le paradoxe et l’ambiguïté de son personnage. Si elle est sensible à la positivité des gens, elle sait rester de marbre devant les critiques acerbes de ses détracteurs.

Dans ce spectacle du Crazy, Arielle est un Chef-d’œuvre habillé de lumières discrètes et caressantes. Elle arrive sur scène pour nous faire vibrer et s’évapore, comme un songe agréable, à la fin du spectacle pour nous ramener à la triste réalité de nos existences ternes et moroses. Elle sait nous emmener dans son paradis rose, tout en gardant son âme d’enfant, ce qui fait que le nu n’est alors plus vulgaire, mais bien un art à part entière exprimé par son corps et sa personnalité.