Bloc Party, a week-end in the city

Bloc Party, a week-end in the city

Bloc Party est un groupe de rock britannique apparu au début des années 2000. Il vient de tourner pendant pratiquement deux ans. Son premier album « Silent arm » s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires et a été acclamé dès sa sortie par toutes les critiques. « Silent arm » est d’ailleurs resté 69 semaines consécutives dans les charts UK et a été consacré album de l’année 2005 par le NME.

Si Bloc Party s’est fait connaître par un punk rock d’un genre nouveau, il revient aujourd’hui d’une manière différente. Kele Okereke, son chanteur qui affiche ouvertement son homosexualité, dit lui-même : « J’hésite un peu sur le terme « concept ». C’est un mot tellement lourd de sens ces temps-ci. Mais je crois qu’effectivement il y a des thèmes récurrents tout au long des onze titres. Je voulais être vraiment sûr que cet album avait un sens. Je savais où j’allais avec ce disque. »

Cet album est donc différent sans l’être tout à fait. La voix de Kele paraît d’ailleurs changée et vous ne l’avez sûrement jamais entendu chanter comme cela auparavant.

Kele s’est inspiré de tout ce qu’il se passait autour de lui dans les pubs et les boîtes de nuit de son quartier de Bethenal Green et a réussi à en ressortir tout ce qu’il ressentait au plus profond de lui : joie, peine, souffrance, liberté, chaos, succès, tensions, racisme et hédonisme. Sont nées onze chansons imprégnées de toutes ces énergies positives ou négatives.

Aux oubliettes le post-punk des débuts ! Jacknife Lee (également producteur de U2 et Snow Patrol) les a assistés dans la réalisation et ils ont repensé à ce dont des guitares et le rock étaient capables. Ainsi «  The prayer », le premier single extrait de l’album est très vrombissant. D’ailleurs il est déjà N°4 dans le Top Five des charts !

Il ne faudrait pas passer à côté de la vigueur du titre qui ouvre l’album. “Song for Clay (disappear here)”. “Song for Clay” commence tout en douceur. La voix de Kele Okereke s’envole dans des aigus emprunts d’un lyrisme qui n’est pas sans rappeler celui de Freddie Mercury. “ Waiting for the 7.18”, “Where is home ?” où les voix de Gordon Moakes et Matt Tong se mêlent à la sienne a capella pendant les premières trente secondes du morceau, « Uniform », « I still remember »…

De belles et heureuses surprises audacieuses ainsi que le dit encore Kele Okereke : « Nous pensons qu’il y a quelque chose de très audacieux dans ce disque. Jusqu’à maintenant nous avions l’image d’un groupe studieux et poli. Mais on a voulu faire quelque chose qui n’était pas cela du tout… et qui au final nous ressemble. »

A week-end in the city, Bloc Party, Wichita, V2

*Credits photo Juliette Robert

Site officiel desartistes