Toute la culture et l’esprit Belge ressortent de ce personnage fort attachant.

Au travers du "Blues" de ses mots, Arno nous fait non seulement le don de lui-même mais aussi de son "plat pays" et de sa côte flamande où il nous entraîne à l’intérieur de ce tramway qui longe toutes les villes de la Flandre Occidentale situées en bordure de la Mer du Nord, où l’on se régale de bières d’abbayes et de moules-frites.

Comment ne pas aimer Arno et son "art de vivre" à la Belge ? Comment ne pas aimer les Poolevorde, Geluk et autres artistes Belges qui foisonnent et me plaisent énormément ?

Né sur la "côte Belge", à Ostende, il y a 58 ans, Arno commence sa vraie carrière en "solo" en 1986.

Écrivain et acteurs à ses moments perdus, il est surtout consacré comme étant le meilleur chanteur Belge, et cela 5 fois par "l’humo pop poll award".

Ses textes sont emprunts de vérité parfois naïves car l’homme est authentique et a su garder son âme d’enfant. Son nouvel album "Jus de Box" sort en 2007, mais rien ne vous empêche d’écouter "Les Yeux de Ma Mère" ou "Vive Ma Liberté".

Arno dit, à qui veut l’entendre, qu’il est le plus mauvais musicien du monde... cela n’engage que lui de le croire ! Arno préfère être critiqué et ne comprend pas vraiment qu’on puisse s’intéresser à lui et à ce qu’il fait... c’est son point de vue que je respecte (l’artiste est modeste), mais sûrement pas le mien !

Arno sait aussi vivre et bien vivre puisqu’il aime faire ripaille autour de bonnes tables garnies de bières. Je dirai même que c’est une sorte de philosophe de la table lorsqu’il déclare que la vie manque aux gens qui ne mangent pas bien !

J’ai vécu six ans en Belgique Wallone, auprès de mes amis Annette et Jean-Louis Mathot et je peux dire que l’atmosphère dégagée par Arno me transporte vers eux, sans distingo, tant en Flandre qu’en Wallonie... comme le Roi des Belges, le chanteur Arno a réussi à rapprocher les deux parties du peuple Belge qui devraient bien ne faire plus qu’un !

Arno est une sorte de "Merlin l’Enchanteur"... il me suffit de l’écouter, en fermant les yeux, et de savourer ses mots en buvant de petites gorgées fraîches de bière trappiste, pour m’en retourner en Belgique et m’y sentir en paix près des gens que j’aime... les Belges !