La course hippique, c’est un dada plein de poésie !

La course hippique, c'est un dada plein de poésie !

Hip, hip, hip, hic, hourra, c’est désormais officiel dans vos journaux, et à la télé sur toutes les chaînes même celles cryptées d’audaces ; les courses chevalines se dégustent à tous les repas, ne riment plus avec cette image vieillotte et cruelle que l’on a tous un peu des admirateurs "vieille France" ou séniles du PMU, ces piliers imbibés de comptoir dont le remplissage expert de grilles est un alibi bienheureux pour quitter la maison, le dimanche matin.

Ou encore ces grands bourgeois qui paradent en chapeau de marque et en haute couture bien taillée dans des cérémonies un peu sectaires.

Non ! ma bonne dame, donnons un coup de cravache à ces idées reçues, l’univers hippique et impitoyable a changé, le spectacle est plus attrayant, le sport s’est démocratisé tout en gardant une image classieuse dans sa « nouvelle » modernité, dans cette révolution douce sur toutes pistes sèches ou gazonnées pour devenir un grand sport médiatique au même titre que le Football, le Tennis ou le Rugby.

Il est vrai que nous autres les non-initiés lorsqu’on pense au sport qui pique au vert les jeunes et les moins jeunes admirateurs de drivers, de purs sangs, de juments et de Jockeys, une écurie de préjugés sort immédiatement de son box et donne du mou à notre jugement très caricatural. Mais il faut faire fi de ses a priori, respirer l’herbe, sans la fumer, d’un champ de course aux premières heures du matin, sentir la fièvre et les enjeux avant que les jambes (et non pattes, malheureux !) des chevaux foulent de leur puissance animale le théâtre des opérations chevaleresques. Une course hippique est un show grandeur nature qui marque les imaginaires.

Il y a une noblesse dans ces gestes précis, dans ces courses folles dans des lieux qui font l’histoire parallèle des hommes et de leurs loisirs tout autant sinon plus qu’une partie de ballon rond entre des hommes dégoulinants de sueur.

Il convient de dépoussiérer les hippodromes, de regarder les monteurs comme les montés avec un autre œil et dans toute leur hauteur la plus respectable.
La France qui parie, qui monte, qui regarde, les éleveurs, les dresseurs et les acteurs de ces courses héritées de l’antiquité méritent notre admiration et notre intérêt. Il se passe quelque chose de majeur derrière les rambardes de protection, prenons nos jumelles pour voir de plus près.

News Events, une agence parisienne de communication et de promotion des jockeys et des drivers a pris le parti orginal et novateur de faire évoluer les mentalités en mettant en lumière, sur le devant de la scène, les meilleurs représentants des courses hippiques. Elle nous indique des chiffres étonnants concernant ce sport qui jouit d’une exposition médiatique paradoxale car à la fois très vu et suivi et mal connu du grand public :
Pas moins de 6,5 millions de français jouent aux courses une fois par mois. 10 000 courses de trot et 6 400 courses de galop se déroulent dans les hippodromes français.

On sent un véritable mouvement jubilatoire et passionné vers cette discipline fédératrice, et ce qui se passe au Japon et ailleurs autour de ce sport - ce pays bridé qui aime les brides et où ses acteurs sont des stars à part entière - arrive en France à la vitesse d’un cheval au galop. Réjouissons-nous.

Gardons donc un œil sur ce phénomène nouveau et prometteur, de grandes émotions nous attendent dans les coulisses, aux départs et aux arrivées des courses ! Christophe Soumillon, Delphine Santiago, Olivier Peslier et d’autres pourraient piétiner avec l’élégance de leurs fers la gloire de Zizou et de ses amis sportifs dans les prochaines années, sous le signe chinois du cheval bien évidemment.