LA FRANCE OU COMMENT VIVRE AU PAYS DES "NON" DROITS DE L’HOMME

LA FRANCE OU COMMENT VIVRE AU PAYS DES "NON" DROITS DE L'HOMME

Le prétendu pays des "droits de l’Homme" est-il encore une démocratie ? On vient d’y rétablir le délit d’opinion en imposant au peuple français la dictature de la pensée unique sous peine de passer devant un Tribunal pour avoir osé penser et s’exprimer verbalement, autrement que le prévoit le cadre de la Loi.

Le seul droit des citoyens est celui de la fermer !

C’est pourtant en brimant les gens, que nos gouvernants s’exposent aux extrémismes les plus redoutables !

Hier on crie au scandale face aux propos d’un humoriste, aujourd’hui on vilipende un homme de télévision... et demain ce sera au tour de qui ? Nos comiques ne peuvent plus nous faire rire, nos écrivains philosophes s’ennuient et nos journalistes ne s’expriment plus tout à fait librement.

Faut-il ne plus aller aux urnes au risque de voter pour nos nouveaux bourreaux, ceux qui mettent en place des lois sous la pression d’une opinion publique bien lisse et soi-disant bien pensante. De qui se moque-t-on ? Faut-il se révolter pour renverser une pseudo République qui se comporte comme un état totalitaire ? En voilà assez ! Le citoyen doit réagir sous peine d’être asservi mentalement. Certains ne pensent pas comme les autres et ont l’audace de le dire, alors on les classe dans la catégorie des individus dangereux (presque comme en Russie où l’on n’hésite pas à tuer une journaliste qui dénonce les abus du pouvoir central). Où est cette belle France libre, ce magnifique pays où se côtoyaient des courants de pensée différents qui faisaient toute sa grandeur. A-t-on oublié Voltaire et Jean-Paul Sartre ? Nos amis Daniel Balavoine, Coluche et le professeur Choron doivent se retourner dans leurs tombes devant les "moutons" que nous sommes devenus. Inspirons-nous plutôt de femmes et d’hommes de talent, qui nous ont montré le chemin de la lutte pour la défense de nos idées, comme Beate Karlsfeld, Simone Veil, Léon Blum, Charles de Gaulle, Martin Luther King, Nelson Mandela, Lech Walesa ou tant d’autres qui ne nous viennent pas immédiatement en mémoire et qui ont été jusqu’au bout de leurs idées (ils ont été tués, déportés, emprisonnés, exilés ou traînés dans la boue de l’infamie... mais ils sont restés dignes face à leurs convictions). Arrêtons d’être les esclaves volontaires d’une Société qui nous oblige à ne plus être nous-mêmes et à devenir des robots humains sans personnalité, sans âme, tous fabriqués sur le même modèle.

La liberté d’expression est le droit le plus noble qui soit.

Combien il est appréciable de converser avec nos semblables lorsqu’ils ne partagent pas les mêmes opinions que nous... au moins le débat d’idées prend là tout son vrai sens.

Il faut se méfier toujours des gens qui pensent comme nous, pour nous faire plaisir ou rester dans ce que certains appellent le "politiquement correct"... A-t-on fabriqué des générations d’hypocrites lobotomisés ? Peut-on se satisfaire que notre voisin soit notre clone parfait ? Où est passée cette belle tolérance qui consiste à accepter la différence de l’autre comme étant une véritable richesse ?

Secouons-nous et réveillons-nous, sinon nous n’aurons bientôt plus le droit de respirer librement et complètement, sous peine de porter atteinte à l’oxygène de l’autre !

"La France est un pays de flics... à chaque coin de rues y en a cent" chantait l’ami Renaud Séchan il y a quelques années... on ne pense qu’à nous réprimer pour mieux nous contrôler, tant sur la route que dans la rue. On nous bastonne, on nous taxe, on nous jette en prison pour mieux nous laver le cerveau et nous aseptiser... nos lois ne servent qu’à protéger ces bandits de grands chemins que sont devenus nos dirigeants politiques, et qui nous dépouillent du peu d’argent qu’on possède. On enferme nos valeureux paysans pour les inviter à accepter l’idée que les produits génétiquement modifiés sont inoffensifs...

Il est tellement plus facile d’interdire en brandissant des textes de loi que nous ignorons tous, tellement il en existe et qui ont vu le jour à l’Assemblée Nationale pendant la digestion de nos Députés repus ou excusés, puis validés par nos séniles Sénateurs absents ou absorbés par la sieste sur leurs confortables fauteuils rouges... pendant que quelques S.D.F meurent de faim et de froid, à quelques pas de ces "Grands Elus" sous le Pont de la Concorde ou dans les Jardins du Luxembourg !

On nous enchaîne et notre boulet devient de plus en plus lourd à traîner.

Que le pouvoir commence à trembler car lorsque les gens de la terre s’armeront de leurs fourches pour monter sur Paris... ce ne sera certainement pas pour aller charger le foin ou la paille.

Arrêtons d’accepter l’inacceptable... "aux armes citoyens" ! Battons-nous pour nos idées tout en respectant celles des autres et ne laissons à personne le soin de penser à notre place.

Plutôt mourir libre, que de vivre enchaîné.

La vie est plus belle lorsque la liberté de s’exprimer reprend enfin le pouvoir.

"Il est interdit d’interdire" (disait-on sur les barricades, lors de la Révolution de Mai 68).