Car voici la date de péremption du rock traditionnel : 01/07/2003, à partir de là, suite à l’écoute de FIRE, on dira : « plus jamais pareil », « un son nouveau » et « vive le rock electro disco d’Electric 6 ». Moi ça m’a fait l’effet d’une prise d’amphét qui bouge encore dans votre bide 48 h après. « Danger, High Voltage » fut le premier single de ce nouveau groupe et l’on avait déjà crié à l’époque au tout grand single…. Là c’est encore mieux : c’est tout l’album qui pulse.

Du nucléaire « Nuclear War (on the Dance Floor) » qui indique tout de suite la couleur du projet, au « Electric Demons in Love », « Getting into The Jam » à « I’m the Bomb », de partout c’est la piste de danse qui vous attend. C’est impossible de rester insensible à ces démons du corps et de l’esprit. Du rock qui va déménager sous les chaumières parce qu’ils ont crée l’impensable : mettre des rythmes disco sirupeux avec des riffs de guitares électriques malades.

Mélangeant un saxo torturé à des rythmes de batterie dingue, une voix qui ne peut être que celle d’un fou hétérosexuel, terrible prisonnier dans un bar gay, qui désirerait s’évader en roulant des épaules et des mécaniques. La fureur du samedi soir au main de Mick Jaggers. Les guitares sont cinglées et fortement incroyables, ce groupe est ahurissant, inclassable et pourrait légalement prendre les reines de la bande FM craignos. Dès maintenant allez faire chier votre disquaire pour qu’il commande un paquet de « FIRE » en toute hâte et qu’il vous en garde un sous le coude. Je vous laisse la paternité de la découverte.