Rencontre vidéo avec NERY

Rencontre vidéo avec NERY

Néry, le film !! Humer l’air de son poétissime, sublimissime album Néry Belgistan.

Notre joyeuse équipe formée de mon réalisateur préféré Laurent Périssé et moi, avons été bien bien gâtés ce soir là... Dans les grands bâtiments EMI, nous avons fait une belle belle rencontre à faire pâlir les aficionados des Nonnes Troppo, des VRP, des amoureux du mot, du voyage, du mouvement intrinsèque de la vie. NERY, il est tout ça à la fois, de la chair sensible et du sang animal. Savoureux enchantement d’une âme artistiquement vraie et amoureusement artiste...

Laurent se tenait prêt à activer le bouton rouge de sa cam. Moi, nerveuse, les frisettes à l’air et l’air guilleret, je me répétais les questions à ne pas manquer. Nous l’attendions. Quand tout à coup arrive un étrange oiseau au pelage orangé. Tel un petit prince ou plutôt un grand prince des temps actuels, Néry atterrissait tout en doucereuse décontraction. Le pied ancré au sol, les yeux perçants, un sourire sucré.

D’un coup de baguette magique, mon énergie d’oiselet excité et de fillette rigolotte, s’est transformé au contact du "zénifiant" Néry, en une énergie de femme tout court.
Il est fondamentalement profondément homme, ce savant équilibre d’âme masculine à l’esprit aérien. Néry est ancré dans la terre. Néry sait silencieusement être.

Dussais-je être présomptueuse en affirmant ses pensées... ou simplement sincère.

C’est ainsi qu’on le retrouve dans sa musique et dans ses mots. Voix de braise, voix dorée, cris de bête et de jouissance, Néry offre son souffle voluptueux et puissant.
Néry est un voyeur, il observe et arrache à la vie ses instants drolatiques, incongrus ; "A l’enterrement de Nougaro, si vous n’êtes pas content vous restez pas" et cet "Alexandre", anachronique dans le décors d’un bar noir de Pigalle ou encore les deux abeilles groupies (petites M) sur le quai de gare tournant autour de leur idole M.

De l’éphémère, de l’impalpable, lui le saisit et le transforme.

Néry belgistan : un film, sans début, ni fin, un film aux instants poétiques et légers, un film érotique dévoilant les désirs charnels intenses et assouvis, un chassé croisé de rencontres, un road movie inégal épicé de rouge, de piano, d’eau.
Notre histoire d’oh ! ne fait que commencer... ça, c’est entre lui et moi (tralalalère !)

J’ai eu la chance de le découvrir sur scène, Néry était magiquement merveilleux. Il est arrivé dans le public, tranquillement, comme lors de notre rendez-vous interview, le pas doux et tranquille, sa voix de velours résonnant dans nos oreilles comme un souffle d’air chaud venant de l’au-delà. Néry, il est comme ça, avec nous, il nous compte des histoires de moquette en peau d’éléphant, il nous emmène dans les vertes montagnes ardéchoises ou encore dans les bars. Il marche dans le public qui lui fait place comme devant un prince.

Et puis je salue vivement le Belgistan. Ils sont quatre aux visages encore enfantins, doux et naïfs. Quand ils jouent, ils se font hommes et font corps avec leurs instruments, avec la musique. Maîtrise parfaite.

Je vous souhaite à tous de vivre un tel moment magique Néry Belgistan en concert.

Album Néry belgistan dans les bacs
En attendant, visionnez chères et chers internautes le petit film en couleur...


rencontre avec nery



photo : Philippe Noisette.



photo : Philippe Noisette.