Mort Subite

Mort Subite

Le drame survenu à l’issue de la rencontre entre le PSG et Hapoel Tel Aviv en coupe d’Europe pose une fois encore la question du contrôle des fans de clubs de football. Cette fois-ci, un policier qui tentait de protéger un supporter de l’équipe invitée a fait usage de son arme de service parce qu’il se sentait menacé par un groupe de jeunes gens agressifs, tuant une personne et en blessant gravement une autre. Les circonstances de l’altercation ne sont pas encore élucidées, mais selon nos dernières informations, le procureur a retenu la légitime défense en faveur du fonctionnaire de police. La horde qui le poursuivait semblait ivre de violence et livrée à elle-même. Des insultes racistes ont été proférées. Selon Philippe Broussard, journaliste à L’Express témoin de l’événement, la situation était très confuse et les secours ont mis beaucoup de temps pour intervenir. Vendredi, le lendemain des faits, l’entraînement des joueurs du club parisien a été perturbé par des éléments vindicatifs, qui étaient prêts de mettre à sac le camp des Loges.

Quand l’équipe a perdu, la foule est en délire
Et se retrouve avec le deuil de son revers ;
On a du vague à l’âme et la tête à l’envers,
Au lieu des chants, les pieds sont devenus sa lyre.

La haine en fait d’hommage il lui vient à élire :
Pour passer sa colère on sort les revolvers
Et c’est encore un drame à vous narrer en vers !
Certains soir, il vaut mieux rester chez soi à lire...

Dans ces rassemblements où l’on joue au ballon,
Il y a beaucoup trop de fer sous le talon
Pour maintenir à flots la ferveur populaire.

On ne peut plus se taire et prendre un alibi
En laissant s’exalter ces fous que l’on tolère,
Apprenons leur à vivre un beau match de rugby.