Le journaliste et homme de télévision Nicolas Hulot présente aujourd’hui mardi un ouvrage écrit en collaboration avec un colloque de scientifiques. Un pacte écologique fait cinq propositions que les présidentiables pourraient faire leurs afin de montrer leur détermination pour la défense de l’Environnement. Déjà, son idée de faire le n°2 du futur gouvernement le pivot de l’action pour l’écologie a fait flores. Laurent Fabius l’a invité à mettre en pratique une telle initiative dans son sillage, mais il a reconnu ne pas l’avoir contacté pour le moment. Dominique Voynet, candidate des Verts lui a également demandé de travailler avec elle dès les journées de Coutances, auxquelles il était invité. Moins expansive, Ségolène Royal s’est déclarée en phase avec lui. C’est vrai qu’un sondage publié le 5 novembre dans Le Journal du Dimanche le désigne comme la personne la mieux à même de défendre la cause écologiste. Dès lors, la question se pose au sujet d’une éventuelle candidature à l’élection présidentielle, au moins pour enfoncer le clou sur un thème qui tient l’actualité en haleine depuis la sortie du documentaire d’Al Gore, jusqu’à la 12^ème Conférence sur l’Environnement qui s’est ouverte à Nairobi, au Kenya, lundi, pour imaginer les conséquences du protocole de Kyoto. Mais si on se souvient que son nom avait été cité pour figurer dans le gouvernement Villepin, en raison de la vision qu’il avait inspirée au Président à Johanesburg, les commentaires sont réticents : François Hollande juge qu’une telle candidature n’est pas utile, Ségolène Royal pense que ce ne serait pas une bonne chose, et Dominique Voynet estime qu’il n’a pas eu à se coltiner la réalité. Les candidats déclarés rejoignent ainsi dans le sondage 57% des Français interrogés, ne le voient pas se présenter à la magistrature suprême l’année prochaine.