Les Tontons Blagueurs

Les Tontons Blagueurs

Le Monde publie de nouvelles révélations mardi 24 octobre au sujet de l’affaire Clearstream qui a empoisonné le climat politique au printemps dernier. Selon le quotidien, le directeur de la DST, Pierre Bousquet de Florian, aurait avoué aux juges mercredi dernier qu’une note émanant de ses services aurait été détruite dans le bureau de Dominique de Villepin, alors ministre de l’Intérieur. Le rapport en question désignait Jean-Louis Gergorin, n°2 d’EADS à l’époque, comme le corbeau présumé de l’affaire, il est passé au broyeur à la fin de l’entretien, mais M. Bousquet de Florian aurait affirmé ne plus se souvenir si c’était lui ou le ministre qui s’en était chargé. Plus tard, ce dernier a déclaré qu’il s’agissait seulement d’une note manuscrite à vocation de pense-bête, qui n’avait plus d’utilité après l’entretien à laquelle elle était destinée. Matignon a immédiatement réagi en soutenant que M. de Villepin, en sa qualité de ministre de l’Intérieur n’a jamais détruit aucune note de la Direction de la surveillance du territoire ni soustrait aucune information.

On a vu défiler parmi les personnages
Présents dans cette histoire, un bel échantillon
De ce que notre État a de mieux en rayon,
Mais on ignore à tout le moins les engrenages.

C’est qu’en fait, tout est faux ! Depuis les griffonnages
Faits par le maître espion, lequel joue au couillon :
Sa note a disparu, ce n’était qu’un brouillon...
Jusqu’au secret qu’on doit offrir aux témoignages.

Si le Premier ministre au cœur de cette action
N’a rien dit, ni soustrait aucune information,
C’est d’abord qu’il ne fait pas souvent le ménage.

Vraiment, on peine à croire au grand trafic pas net :
Si l’affaire a tout l’air d’un roman d’espionnage,
Les canulars ne sont pas tous sur Internet !