Soit plus d’un million et demi par année...
C’est le terrible et inacceptable constat dressé par l’Unicef dans un rapport intitulé :
qu’a récemment présenté sa directrice générale, Ann Veneman. Le même réquisitoire donne également le chiffre total aberrant d’un milliard d’êtres humains, adultes compris, qui souffrent de cette situation.
La présentation de ce rapport a été l’occasion de réaffirmer l’objectif fixé par l’Organisation des Nations Unies pour l’année 2015 d’offrir cet accès à 500 millions d’entre eux...
Pour le dire autrement, notre « civilisation » a pour ambition de n’avoir que 500 millions d’individus privés de la ressource la plus basique dans 10 ans !
Pendant que 2,6 milliards de nos semblables tentent de vivre dès aujourd’hui en étant privés de tout système d’assainissement !
Ce n’est bien entendu pas l’ONU que je raille mais ce délire eugéniste dans lequel nous nous enfonçons chaque jour davantage, délire qui a conduit à la hiérarchisation des « espèces », certaines étant légitimées à vivre tandis que d’autres peuvent crever, sécher serait plus exact...
Le temps qu’il vous aura fallu pour lire ces lignes, 2 enfants seront encore morts, quelle est cette barbarie ?
En liaison avec une chronique récente, quel est ce pays qui s’auto proclame « plus grande démocratie du monde » et dépense 8 milliards de dollars chaque jour pour voler à l’Irak son pétrole afin de garantir la pérennité de son modèle « Les yeux bandés, je fonce vers le précipice ! » ?
Comment W peut-il trouver le sommeil en sachant qu’une infinitésimale fraction de l’argent des contribuables américains qu’il vilipende militairement au Moyen-Orient aurait pu journellement sauver des milliers d’enfants ?
Comment pouvons-nous trouver le sommeil en répétant simplement : « De toute façon, que pourrions-nous faire ? ».
J’ai longtemps été un observateur très critique de Bill Gates et de Microsoft, l’ambition du premier et les méthodes de la seconde étant clairement hégémoniques... Mais sans les milliards que sa femme et lui injectent, notamment en Afrique, l’hécatombe serait encore plus incompréhensible ; mais est-ce le rôle d’un capitaine d’industrie richissime que de se substituer à la communauté internationale ?
Nous en sommes à 5 enfants que la vie a quitté depuis le début de cette chronique...
Ma femme Alice et moi tentons, bien modestement et bien insuffisamment, d’apporter notre contribution avec « CyberDodo et les Droits de l’Enfant » parce que de la connaissance naît la liberté mais c’est l’engagement de tous qui est indispensable.
Refusons le « Que pouvons-nous faire ? » et engageons-nous, ces enfants sont nos enfants, ils sont le meilleur de nous parce qu’ils sont notre avenir et sans avenir, nous sommes déjà morts...
Comme les 6 qui ont traversé la vallée des larmes depuis que...