Qui va à la chasse...

Qui va à la chasse...

Lionel Jospin a finalement renoncé jeudi à se lancer dans la course à l’investiture socialiste à la présidentielle, tout en affichant son hostilité à la candidature de Ségolène Royal, grande favorite des sondages.
"Faute de pouvoir rassembler, je ne veux pas diviser, je ne veux pas fractionner", a déclaré M. Jospin sur RTL pour justifier sa décision, après plusieurs mois de retour progressif sur la scène politique.
Seuls devraient finalement concourir Ségolène Royal, Laurent Fabius, Dominique Strauss-Kahn, et Jack Lang s’il parvient à réunir les 30 parrainages nécessaires, ce qui n’était pas acquis jeudi soir. Sans se prononcer pour un des candidats, Lionel Jospin a exclu de voter pour la présidente du Poitou-Charentes. "Je ne ferai pas ce choix", a-t-il dit. (AFP)

Sans lui, ils ont ouvert le fruit de la discorde
Pendant quatre ans sans lui, et le monde a tourné
Sans lui tous les scrutins, de front ils ont mené,
Au fond sans état d’âme, ils ont tenu la corde.

Sans lui encore, ils ont maintenu la concorde
Et les rangs de leur camp un soir d’avril sonné,
Sans lui finalement, ils auront moissonné ;
Mais que veut-il d’autre à part la miséricorde ?

Juste une aubaine après cet échec consommé,
Objet d’un noir tourment qui n’a pas entamé
Ses partisans, tous prêts depuis à en découdre.

Pour vaincre, il faut bien faire avec la loi du sport,
Il faut passer par le chas d’une aiguille à coudre,
Ne pas s’enfuir, car les absents ont toujours tort !