Ce spectacle est un mélange de chansons et de ballets où les différentes actrices sont animées de leur passion commune pour l’inoubliable interprète de « L’Aigle Noir ».

Le rideau se lève sur Catherine Le Cossec. Seule en scène pendant les premières minutes, elle va réveiller le fantôme de Barbara. Et la magie opère. Elle opérera pendant tout le temps que durera cette féerie.

Les chansons se suivent interprétées par une Marie-Thérèse Orain très dynamique et quelque peu cabotine et par une Isabelle Vajra plus en retenue. Isabelle dont l’intonation rappelle étrangement la voix de Barbara. En fermant les yeux, on voit la « Dame de Marienbad » derrière les touches blanches et noires.

Toutes deux sont magnifiques et tiennent l’auditoire en haleine, accompagnées au piano par une souriante Céline Roulleau et au clavier par un énigmatique directeur musical, Laurent Saudain.

On se demande parfois ce que signifient certaines danses heureusement pas trop longues à supporter et sauvées par une très belle lumière.

Et quand, au bouquet final, tous les artistes lèvent le bras en chantant « Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous », c’est tout le public qui lève la tête pour tenter d’apercevoir Barbara qui, sans nul doute, est là à chaque représentation.

Barbara, d’une rive à l’autre est simplement une communion intemporelle reliant entre eux tous les amoureux de Barbara.

Barbara, d’une rive à l’autre, pièce de Catherine Le Cossec, Juli Noël, Marie-Thérèse Orain
Avec Stéphanie Armand, Catherine Le Cossec, Vanessa Solla, Vanessa Zwikewitsch, Marie-Thérèse Orain, Isabelle Vajra, Céline Roulleau
Direction musicale : Laurent Saudain
Costumes : Irène Le Cossec