Jacques à dit...

Jacques à dit...

"Je vous prie de respecter ce non-dit".
C’est globalement la seule chose amusante de ce traditionnel entretien, tout le reste n’étant que convenance habituelle : assurant que la fin de son mandat sera un temps utile, Jacquot a promis une réforme de la justice et des tutelles, des mesures supplémentaires en faveur de la parité, un examen plus rapide des demandes d’asile et un encadrement des stocks-options.

A noter malgré tout un retournement de situation dans le roman-photo Chirac/Sarko, puisqu’à l’inverse de ses précédentes interventions du 14 juillet où le président écornait de ses griffes son ministre de l’Intérieur, le grand échallas de 73 ans a cette fois affirmé que ses relations avec Nicolas Sarkozy étaient très bonnes qu’il ne voyait pas ce qui permettait de douter de sa stature d’homme d’Etat...

Cependant, le couple star Nico-Cécilia n’a passé que 10 minutes à la garden-party de l’Elysée, avant de rejoindre le ministère de l’Intérieur où le locataire avait organisé son propre pince-fesses. Les deux fidèles lieutenants sarkozystes que sont Brice Hortefeux et Christian Estrosi assurent que leur gourou allait en fait écouter l’intervention télévisée de Jacques Chirac dans son bureau du ministère. On en frétille tant la vie politique est passionnante !

Enfin, Chirac s’est dit favorable à la création d’une allocation étudiante pour la rentrée 2006, alors qu’on se souvient que Jean-François Copé assurait mercredi dernier que cette question n’avait pas encore été tranchée par le gouvernement.

Cette revendication de la FAGE depuis les élections au CNOUS a donc été entendue par le chef de l’Etat, qui n’a cependant donné aucun chiffre sur le montant de l’allocation. Affaire à suivre de près.