1. Bonjour, G. Présente-moi tous les membres du groupe, s’il te plaît, et raconte-moi comment vous vous êtes rencontrés tous les cinq.
Bonjour Cali. Alors en fait, le groupe existe depuis 2001. Nous nous sommes rencontrés par petites annonces interposées comme c’est le cas habituellement quand on veut former un groupe. Mais au départ, nous n’étions que quatre. Ben, l’autre guitariste est arrivé plus tard. Le punk-rock californien a été le lien...
2. Qui a décidé que Ez chanterait ?
Cela s’est imposé. C’était le seul à ne jouer d’aucun instrument. Et il fait cela très bien.
3. Vous êtes fans des Offspring, des Green Day et de bien d’autres encore. Qu’est-ce qui vous a attiré dans les groupes punk-rock californiens ?
Tous ces groupes ont explosé à la même époque. Ils font partie de notre génération, nous avons 23 ans en moyenne. Et ils parlent de tout ce que nous aimons : le surf, les plages.
Que répondriez-vous à ceux qui vous qualifieraient de pâle imitation ?
Pâle imitation ? Nous chantons en français donc nous n’imitons pas même si nous jouons du punk-rock. Nous essayons de nous démarquer. Et puis quand quelqu’un veut casser, il trouve toujours à casser !
4. Vous participez tous à la composition des musiques des chansons. Comment cela se passe-t-il exactement ?
Cela démarre toujours par une mélodie. C’est Ez et moi qui amenons la mélodie et ensuite chacun joue et apporte quelque chose. Ensuite, c’est la ride... C’est plus ou moins long selon l’inspiration. Pour l’album ID, nous sommes restés trois mois en studio, par exemple.
5. Sur la jaquette du CD, vous semblez tous porter les mêmes chaussures. Vous êtes sponsorisés par une marque ?
Rires. Et bien justement, hier, nous parlions de ce que nous demanderions si quelqu’un voulait nous sponsoriser. Incroyable ! Rires. C’est donc un filon à suivre ! Oui. Rires. En fait, nous portons tous des Converse parce que ce sont les moins chères... 40 € la paire, ça va.
6. L’album est bilingue. Vous aussi ?
Oui. D’ailleurs, Ez a une licence en anglais et son frère habite à Londres, ce qui facilite. Et je ne veux pas dire mais il le parle vraiment très bien. Certains titres ont besoin d’être chantés en anglais. « Best friendz », « Secret garden », « Tears of hate » n’auraient pas la même signification en français... Cela s’impose tout seul.
7. Que préférez-vous ? Enregistrer un disque ou être sur scène ?
La scène ! Sans aucun doute. Je sais que tout le monde dit cela mais le contact avec le public, c’est exaltant ! Les gens qui dansent et reprennent les chansons... Le contact avec le public, cela n’a rien à voir avec un studio.
8. Pourquoi la majorité de vos chansons sont si courtes ?
Courtes ? Elles font plus de trois minutes comme la majorité des chansons. En règle générale, toutes les chansons font plus de trois minutes. C’est calibré. Raconter une histoire en trois minutes s’impose à la longue. Il arrive qu’un titre dépasse mais après un pont musical et une reprise c’est comme si c’était une nouvelle chanson, comme par exemple « The change to come » qui fait 4 minutes 43. Mais les trois minutes calibrées, c’est suffisant.
9. Vous allez donner un concert à l’Olympia, le 23 juin. Qu’est-ce que cela vous fait ?
C’est très surprenant. Nous chantions dans les bars et dans la rue et là, nous nous retrouvons à l’Olympia. Bon, bien sûr, nous ne savons pas encore comment réagira le public qui vient surtout écouter les New York Dolls. Les New York Dolls ! C’est délirant ! Il y a encore quelques mois, nous chantions dans la rue. D’ailleurs pour la Fête de la musique, le 21 juin, nous chanterons gratuitement dans la rue, chez nous, à Aix. Et le 23, à l’Olympia !
10. Concernant les Fickle, quel rêve le plus fou voudriez-vous voir réalisé ?
Sans hésiter, pour Ez et Steph monter sur scène et jouer avec les plus grands groupes de punk-rock...
Pour Rom, Ben et moi faire le circuit des Etats-Unis avec nos instruments pour jouer un peu partout. Tous les initiés connaissent. Sauf moi !
11. Les cordes de vos guitares sont sûrement assurées mais vos cordes vocales ? Quand Ez chante tel un métalleux, ce n’est pas un délire dangereux ? Genre, il s’explose les cordes vocales et plus de chanteur !
Rires. Ah non. Nous, on aime lorsqu’il fait ça. Moi aussi ! Et puis quand tu entends System of a down qui existe depuis quinze ans, le chanteur n’a aucun problème !
12. Et bien, G, je vais te dire merci, au revoir et à bientôt. Je te laisse le dernier mot...
Merci à toi et à toute l’équipe du Mague. C’était très sympa. A bientôt... Et pour ceux qui ont la chance d’être là, rendez-vous à la Ciotat le 10 juin pour Manipura Fest, le 21 à Aix et pour ceux qui ont la chance d’avoir des places, le 23 à l’Olympia. Toutes les dates de concert sont sur notre site.
Fickle, ID, Murrayfield, Exclaim