Impression

Alors que les conflits perdurent au Moyen Orient entre Israël et Palestine, en France, à Paris, deux irréductibles personnages, un Juif et un Arabe, vont se disputer, blasphémer... Et de leurs désaccords vont finalement émerger des points communs.

L’Arabe a un fils, Mohamed, qui fréquente une jeune fille, mais pas n’importe laquelle : celle du Juif !

Une situation bien difficile à accepter pour lui, contrairement à la nouvelle génération, qui elle prône le droit à la différence. Les immigrés ne sont plus, ils sont Français, ils veulent le droit de vote, le droit de manifester, celui de ne plus porter le foulard.

Il y a bien un point sur lequel le juif et l’arabe sont d’accord : mettre hors d’état de nuire les skinheads, le racisme, l’antisémitisme.

C’est avec un dessin très simple que Farid Boudjellal, avec tout l’humour et le cynisme qu’on lui connaît, dresse des portraits et raconte des situations qu’il a vécues dans son quartier Parisien de Belleville, ou dans sa ville natale de Toulon, depuis l’arrivée du Front National.

La vision de Farid Boudjellal était très en avance, on le voit aujourd’hui : l’immigration, l’intégration, le conflit d’un territoire Israël-Palestine, Saddam Hussein et la guerre du Golfe, les solutions sur l’égalité sont déjà là, une belle utopie d’une possible réconciliation Juifs-Arabes.

Alors, n’hésitez pas à vous plonger dans cette intégrale, où l’humour rejoint le blasphématoire pour mieux aider à avancer dans les croyances de ... la réconciliation !

Les voix des Dieux sont peut-être pénétrables !

P.S : merci de faire suivre cet album aux députés de la République : M. Raoult Éric et M. Roubaud Marc, pour leur prochain dialogue qu’ils n’ont pas entamé avec les dessinateurs de presse, de Bande Dessinée...et surtout leur dire que la France est laïque !

D’ailleurs, Farid Boudjellal, le premier auteur "Beur", à son idée sur la question du projet de loi concernant la caricature comme blasphème : "En ce qui concerne le projet de loi sur le blasphème, j’y suis naturellement opposé. Nous sommes dans un pays où, Dieu merci, la séparation entre l’Eglise et l’Etat a été faite. Que chacun gère sa relation avec Dieu. Après tout, blasphémer n’est-ce pas y croire encore ? "