Alors quoi, ce livre « Le premier sexe » était une diatribe sur les femmes ? Ce journaliste ne rêvait que d’une chose : que toutes les femmes retournent derrière leurs fourneaux à mitonner de bons petits plats ? Je n’ai rien trouvé de tel.

Zemmour fait le portrait de la société française actuelle et dresse un constat, chiffres à l’appui. Le bilan n’est pas joli, joli.

Depuis des décennies, l’homme a appris à se tenir autrement que comme un homme rustre, limite homme des cavernes, autrement que comme le patriarche qui dirigeait le couple d’une poigne de maître. Il se conduit de plus en plus comme une femme et les repères masculins n’existent plus ou de moins en moins.

Tout le monde participe à cette mise à mort : des femmes toutes puissantes jusqu’à la mode imposée par des créateurs en grande partie homosexuels. L’homme idéal doit être féminin et non plus masculin. Sa silhouette doit être androgyne et sans poil.

Et si la femme avait conquis sa liberté pour mieux castrer l’homme et s’approprier sa virilité conquérante ? Est-ce que cette ultra-féminisation n’engendrerait pas en réaction une montée puissante de la violence ?

Petit livre à mettre entre toutes les mains. C’est un conseil de femme qui aime les hommes. Les hommes qui en ont.

Le premier sexe, Eric Zemmour, chez Denoël collection Indigne