Déchaînée, la chasse des Cheney !
Après l’épisode déjà ancien de W. s’étouffant avec un bretzel, voici à présent le Vice ( !) Président Dick Cheney qui tire sur un de ses compagnons de chasse et l’envoie à l’hôpital !
Il y a 2 lectures de l’incident, celle qui banalise (Donc l’officielle) et celle qui analyse ; vous sentant pencher pour la seconde, laissez-moi vous suggérer quelques pistes de réflexion, malheureusement aussi inquiétantes qu’intéressantes.
Avant de débuter, je ne peux m’empêcher de m’attarder (Pourquoi est-ce ce verbe qui m’est venu à l’esprit alors que j’allais parler de W. ?) sur l’incident du bretzel. Un leader politique est aujourd’hui un professionnel accompli du « ministère de la parole ».
Ce que les électeurs pensent de ce qu’il dit est plus important que le fond de son discours. Le choix de mots spécifiques et les plus simples possible, le lieu où ils sont prononcés, le ton utilisé sont autant de paramètres à la disposition des « grands communicateurs », sans état d’âme aucun.
Il ne faut dès lors pas s’étonner que le si religieux W. ait été puni par là où il avait péché, la bouche est un orifice dangereux dès lors qu’il se fait le complice de mensonges monstrueux. Un petit bretzel devient alors l’instrument d’une révolte intérieure irrépressible, acte manqué quand tu le tiens !
Revenons à l’ami Dick (Pour les anglophiles, son prénom est une joie de tous les instants ! Pour les autres, disons que c’est un des mots d’usage argotique désignant ce que les hommes ont et que les femmes n’ont pas...), il a donc participé à un de ses loisirs favoris : la chasse.
Manque de chance, selon la version officielle, il n’a pas entendu un des contributeurs à sa campagne pour la Vice (!!) Présidence arriver près de lui et... lui a envoyé une bonne décharge... de plomb en plein visage.
Au-delà de la connotation que certains qualifieraient de sexuelle pour cet acte manqué, hypothèse que je ne retiendrai pas la victime étant un presque octogénaire, je remercie Dick (Phrase culte des films X américains...) de son geste car il éclaire la confiance aveugle que nous pouvons faire aux gendarmes du Monde !
A ceux qui ont le plus d’avions, le plus de sous-marins, le plus de bateaux, le plus de fusils, le plus de satellites, le plus de bombes conventionnelles, le plus de bombes atomiques, le plus d’ordinateurs... En référence à la confiance aveugle, le plus de phosphore, le plus de laboratoires, le plus de « scientifiques », le plus d’imagination, le plus de paranoïa...
Car, sans vouloir peindre le W. sur la muraille, nous avons le numéro 2 du plus puissant pays du Monde qui se promène avec une carabine, une seule, qu’il tient dans ses petites mains qu’il a à lui, qui marche au rythme qui convient à son cœur de cardiaque, qui n’a aucun autre stress que de tirer sur de pauvres bêtes qui vont être opportunément relâchées devant lui et qui, comme preuve de sa maîtrise et de son anticipation, flingue un des contributeurs financiers à sa carrière politique.
L’extrême souci manifesté envers les Irakiens, les Palestiniens, les Indiens des réserves, les Démocrates, la Nature, etc... etc... se trouve tout à coup éclairé d’une façon plus « intelligible », n’est-il pas ?
Comme quoi, tirer un coup est facile quant aux conséquences...