Communiqué de l’Ange Bleu

Communiqué de l'Ange Bleu

Les nombreux comptes-rendus médiatiques des suites de l’affaire d’Outreau ont indirectement porté préjudice à l’association que je préside (L’Ange Bleu), en raison de la proximité du nom de cette association avec celui d’une autre association (L’Enfant Bleu), ayant participé en tant que partie civile au procès de Saint-Aumer et contribué aux erreurs d’analyse commises dans cette affaire.

L’Ange Bleu reçoit ainsi de plus en plus d’appels de protestation ou d’hostilité de la part de personnes outrées par l’attitude de L’Enfant Bleu et sa participation dans la mise en accusation d’innocents.

Cet article a donc pour but de lever cette confusion injuste et d’apporter un éclairage sur la différence entre les deux associations qui, si elles partagent en théorie le même objectif (à savoir la protection des enfants contre la maltraitance sexuelle), divergent radicalement quant à leur approche de la question et à la nature de leur action.

Je saisis aussi cette occasion pour m’associer à la proposition faite par Monsieur Dominique Wiel, prêtre victime de fausses accusations et des dysfonctionnements de l’instruction : l’interdiction aux associations de se porter partie civile dans des affaires ne les concernant pas directement. S’agissant du cas particulier de la protection des enfants et de la défense des victimes d’abus sexuels, je juge fondamental une bonne connaissance et maîtrise du sujet de la pédophilie et de la maltraitance sexuelle sur enfants. Instruire un dossier comme celui d’Outreau sans réellement connaître ce sujet ne saura malheureusement à l’avenir que conduire à de nouvelles erreurs d’appréciation, menant d’autres innocents et leurs proches à vivre des drames destructeurs.

La présidente de l’Association l’Ange Bleu.

Latifa BENNARI

Le site de L’Ange Bleu

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