Poète, vos papiers !

Poète, vos papiers !

Péio Serbielle est en prison « préventive » depuis le 3 octobre 2004. Motif : « avoir ouvert sa porte à des gens qu’il supposait être en délicatesse avec la Police mais dont il ignorait l’identité et les activités », et dont il n’est pas impossible qu’ils aient à voir avec ETA.
La belle affaire !

Même si on ne connaît pas Péio le chanteur, Péio le poète, Péio le non-violent, Péio le cœur pur..., en moins de trois minutes d’interrogatoire, même un aveugle verrait tout de suite que Péio est simplement un homme dont la porte sera toujours ouverte à tous ceux qui sont en détresse et qu’il a à peu près autant à voir avec la violence, la lutte armée ou le terrorisme que l’abbé Pierre avec la « Sainte » Inquisition !
Une petite juge anti terroriste, Marie-Antoinette (ça ne s’invente pas !) Houyvet, en a décidé autrement, et, malgré un dossier dont le vide confine à l’intersidéral, s’oppose à la remise en liberté d’un poète dont la dangerosité est de l’ordre de celle du rossignol.

A l’évidence, Marie-Antoinette Houyvet est en train de se draper dans les habits de honte d’un Fabrice Burgaud et tout cela va déboucher sur un nouveau scandale judiciaire à la mode de celui d’Outreau.

En attendant, comme tous les rossignols, quand on les met en cage, le poète se meurt. Lentement, mais sûrement !
Son avocat, Jean-François Blanco, plaidera le 1er février 2006, devant le juge de la détention et des libertés, pour une énième demande de mise en liberté.

Selon Météo France, les chiens de garde médiatiques des maîtres du monde, parce que tatoués à la veulerie, ne piperont pas mot, et, la queue basse, se contenteront de laper en silence dans la gamelle de la collaboration.

Oserais-je le dire ?

Je rêve d’un monde où, tout de suite, Péio recevrait des milliers, des dizaines de milliers, des centaines de milliers... de lettres d’amitié, et où tous les murs de France, de Navarre et d’ailleurs seraient recouverts de celle seule inscription : « Vive la poésie ! Libérez les rossignols ! »

A vos bombes (de peinture) !


Jean-Marc Raynaud

Ecrivez-lui : Péio Serbielle, Maison d’arrêt d’Angoulême, écrou n° 14776, cellule 412, 112 rue St-Roch, BP 1358, 16016, Angoulême cedex.

Comité de soutien à Péio : 10 rue Adrien de Souhy, 64130, Mauléon. Téléphone : 05 59 28 12 92, ou 06 84 78 79 75.
Adresse mail : jean-bernard.serbielle@wanadoo.fr

Ecrivez-lui : Péio Serbielle, Maison d’arrêt d’Angoulême, écrou n° 14776, cellule 412, 112 rue St-Roch, BP 1358, 16016, Angoulême cedex.

Comité de soutien à Péio : 10 rue Adrien de Souhy, 64130, Mauléon. Téléphone : 05 59 28 12 92, ou 06 84 78 79 75.
Adresse mail : jean-bernard.serbielle@wanadoo.fr