Un jeune garçon, Jérémy, considéré par les petites gamines et midinettes comme « beau » et une jeune fille, Magalie, considérée comme grosse et banale par le grand public et les observateurs peu attentifs.

Comment est-on arrivé à ces considérations physiques ? Il s’agit tout simplement d’une manipulation d’images.

Magalie était certes toute ronde au début de l’aventure mais beaucoup plus jolie que ce qu’on a fait d’elle après. Forcée à faire un régime, épuisée et relookée « capillairement », elle ne ressemble plus à cette fille toute simple et pulpeuse des premiers primes. Elle fait fille entre deux âges et ne se retrouve plus elle-même.

Jérémy est petit, il a un nez busqué assez laid, est perpétuellement obligé de garder une barbe de trois jours pour faire « style », il perd inexorablement ses cheveux et a une voix d’une platitude inouïe.

Oui mais voilà, la différence entre ces deux corps et personnalités - le petit teigneux calculateur et la bonne ronde gentille - est facile, naïve et est du pain béni pour booster les audiences.

La France est aujourd’hui coupée en deux. Il y a la France de Jérémy et la France de Magalie.

Sans aucune sorte d’ambiguïté, nous faisons partie, vous l’avez compris, de la France de Magalie.

Elle mérite de gagner car sa victoire emmerdera tellement de monde que c’est véritablement jubilatoire !

Comme l’a dit un type ce matin dans l’émission de radio de Morandini sur Europe 1, on dirait une Finale chez Pascal Sevran, une Finale plate et molle.