WILLIAM SCHOTTE, Le Bal des Amours

WILLIAM SCHOTTE, Le Bal des Amours

L’endroit que décrit William Schotte dans son nouvel album ressemble au petit bal du samedi soir que chantait si bien Bourvil. Toutes les chansons de cet album sont des plaisirs modestes mouillés par la pluie de larmes venue des cotes de la mer du Nord. L’espoir qui rime bien souvent avec boire de notre flandrien au sourire rappelant Fernandel, provoque excitation et envie de danser mais aussi spleen et frimas.

Les deux plus grands comiques de Navarre seraient donc des aînés populaires que ne rejetterait pas l’ancien manœuvre du chantier naval de Dunkerque.

Le violoncelle sous le bras, le chapeau sur la tête, il raconte sous différents profils, l’amour des jalouses, la fin de vie d’un sexagénaire sous un camion et les petites choses de la vie courante. Du potache sans tâche. Le « James Dean de Mon Village » qui ouvre l’opus, comme une piqûre de rappel, nous permet de voir que le temps n’atteint pas Schotte et qu’il est à l’aise sur toutes les danses.

Du « Tango de la discorde » au « Calypso des bobos » en partant sur une « Rumba du Désamour » les 12 titres du roi du potjevleech mérite une écoute attentive. La bière coule à flot parce que le garçon n’oublie pas ses racines et son désir de perfection chti. Sachant s’accompagner pour rendre sa guinguette présentable d’Eric Navet à la batterie, Sonia Rekis à l’accordéon et au chant et Yann Gerardin à la basse, ces cavaliers expérimentés rendent le roi de la fête encore plus beau que par le passé.

Les états d’âme sous forme de confessions plutôt joyeuses raviront les amoureux des bons mots sur des mélopées entraînantes. Je ne saurais trop vous conseiller d’aller faire la fête à William le 05 novembre au Sébastopol. Du beau monde sur l’affiche : Marcel, Les Mauvaises Langues, Swing Gadjé, Lulu et bien d’autres...

WILLIAM SCHOTTE, Le Bal des Amours, Vérone

W.S. sur le net

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