Un ratage total, autant sur le fond que sur la forme. Le net crée des monstres, voilà une preuve de plus. Après l’archétype du mythomane pervers, voilà le " Houellebecquien chatteur " qui nique, baise ou tire son coup par statistiques.

Concept puéril d’adolescent attardé, improbables tableaux comparatifs, ce séducteur de seconde zone semble assez content de lui, oubliant sans doute que les hétéro qui pratiquent ce genre de " collectionnite " où la femme est interchangeable sont des pd refoulés, des honteuses mal dans leur peau.

Il faut être un bien petit homme pour s’adonner au-delà de ses 14 ans à ce genre de pratique, notre auteur a sans doute de gros problèmes avec la résolution de son stade anal et ses piètres qualités d’écriture n’excuse par la bêtise enfantine de sa démarche.

On imagine le sentiment d’humiliation que ces pauvres filles naïves qui se trouvent ainsi répertoriées, cataloguées, peuvent avoir à la publication de cet ouvrage mal odorant, répétitif et particulièrement insipide.

Ce livre ne nous apprend sociologiquement rien, il est d’un ennui mortel et n’amusera personne. Que notre cœur esseulé ait rencontré l’amour suite à ces pénibles tentatives de séduction facile et de récupération de la misère affective ordinaire n’enlève rien au sordide de ce bouquin.

JNSM, animateur d’un blog socio cul d’une glauquitude patentée ne sort pas gagnant de ce pauvre livre aussitôt feuilleté, aussi jeté. Personne ne trouvera son compte dans ce conglomérat mégalo d’un beauf qui tente de se rassurer tout en espérant faire du fric avec son petit organe dépressif.

Aucun intérêt sauf le plaisir peut-être de dénoncer une lamentable dérive éditoriale ; la publication papier trop rapide de n’importe quel blog bordeline du premier venu.

Du mépris pour le gnome et une pensée bienveillante aux " victimes " de ce branleur à deux euros.

Des souris et un homme, de Lewis Wingrove alias Nick, Robert Laffont, 18€, 195 pages.
LE BLOG DE NICK