Les USA, Premier pays terroriste du 20ème siècle ?

Les USA, Premier pays terroriste du 20ème siècle ?

Avec le recul nécessaire et le respect pour les victimes des attentats du 11 Septembre 2001, on peut s’interroger sur les éléments historiques qui pourraient éclairer une telle tragédie.

Terrorisme (définition du petit robert) : Ensemble des actes de violence (...) qu’une organisation politique commet pour impressionner un pays.

En 1945, la décision d’utiliser l’arme nucléaire à Hiroshima, fut pensé comme le coup de grâce mettant fin à cette guerre, même si certains pensent aujourd’hui que le Japon était tout proche de la capitulation, mais Nagasaki reste plus difficilement justifiable, et peut apparaître comme un test militaro scientifique, et une démonstration supplémentaire, malheureusement faite sur des civils, bien avant l’apparition du concept de "dommage collatéral" !

Quel historien oserait soutenir qu’Hiroshima seul n’aurait pas suffit à faire capituler le Japon, et que les dirigeants américains auraient pu avoir un doute sur cela .

Alors, bien sûr, les USA ne sont pas les seuls, ni les premiers à avoir pratiqué le terrorisme d’état, mais celui d’Hiroshima et Nagasaki reste le plus frappant et terrible de ce siècle, et aujourd’hui les derniers rescapés continuent de souffrir physiquement des séquelles.

56 ans plus tard, le 11 Septembre 2001, un drame d’une ampleur moindre, mais également traumatisante, frappe les USA, et révèle au monde la détermination des terroristes.

Un autre élément de réflexion, réside dans l’omniprésence de l’impérialisme américain : militaire, économique et culturel. En effet, les états unis possèdent nombre de bases militaires sur les 5 continents, et abreuvent le monde de leur culture : Coca Cola, Mac do et Hollywood.

Les populations mondiales s’opposent de plus en plus, à l’ existence de telles bases militaires et beaucoup sont menacées à moyen terme .

Sur un plan des symboles économiques américains, Coca est aujourd’hui concurrencé dans les pays du Maghreb, initiative de résistance économique, et Ronald mac Donald est devenu l’incarnation de la vague de rejet du modèle américano libéral avec de nombreuses campagnes associatives et le démontage d’un mac do, en France, symbole de la "mal bouffe".

Hollywood demeure une valeur mondiale du cinéma, mais est concurrencée de plus en plus par le cinéma indien et européen, le modèle libéral défendu par les états unis, est critiqué et combattu par de nombreux intellectuels, y compris une majorité de réalisateurs de films .

L’apparition de médias Internet et de sources d’informations contradictoires, comme la chaîne Al-Jazira, ont entamé le monopole d’information américain. Et pendant la guerre d’Irak, malgré le verrouillage de l’information par l’armée américaine, censée contrôler les images et informations transmises, n’a pas suffit à rallier le soutient des opinions publiques mondiales, mais au contraire, jamais la possession d’un passeport américain n’a été aussi peut enviée !

Les intérêts stratégiques sont omniprésents dans les choix de politique étrangère des USA, et ce qui a permis entre autres, aux américains, d’établir des centaines de bases militaires, partout dans le monde.

La guerre d’Irak n’est pas une exception, et le but avoué d’installer une démocratie, en chassant un dictateur tissant des liens supposés avec les terroristes islamistes (en réalité le soutien au terrorisme provient bien plus, de l’Arabie saoudite, « amie » des états-unis, et surtout de la famille Bush), et développant des armes de destruction massive, masque à peine des intérêts politico-économiques liés aux intérêts pétroliers.

Comment croire à la sincérité du gouvernement américain, voyant en Irak, (fausses)"preuves" à l’appui, de armes de destructions massives, actuellement toujours introuvables, (tout comme Ben Laden...mais à quoi servent donc les satellites américains ?), tandis que les USA sont les plus gros détenteurs des armes atomiques de destruction massive, déjà utilisées en 1945, Ironie de l’histoire !

Avec un président qui utilise le symbole religieux à outrance, et s’en remet à la prière et non à l’ONU, pour savoir s’il faut ou non faire la guerre à l’Irak, avec un président qui a défaut d’ installer la démocratie en Irak, en a fait un bourbier terroriste dont nul ne sait plus comment sortir, qui n’a pas amélioré sensiblement l’ économie de son propre pays, et qui est plus prompt aujourd’hui, à envoyer des soldats en Irak qu’ en Louisiane, et qui est réélu, on peut se demander si la démocratie Américaine n’est pas devenue le jeu exclusif de lobby financiers manipulant les opinions à coup de médias tout puissants ?

Ce pays est-il encore réellement sous contrôle démocratique ?

Faut-il envisager de désarmer les USA ?