Interview : Alain Galaup

Interview : Alain Galaup

Alain Galaup est né en Aquitaine en 1951. Sa jeunesse s’est déroulée en Guadeloupe sur la pente verte du volcan, juste au-dessus de la mer.
De retour en Europe, en 1971, il y découvre les musées et les galeries. Peu à peu il se met à peindre et il en a fait son activité principale.

Alain galaud est un de nos invités qui a le mieux compris que l’E-terview passait avant tout par l’écrit. Je vous laisse le découvrir à l’oeuvre avec son stylo virtuel et je sais que vous ne serez pas déçu. Chapeau bas maître !

1. Alain Galaup vous êtes artiste peintre, pourriez-vous vous présenter à ceux qui ne connaissent pas encore votre travail ni votre personne ?

J’ai 50 ans. En vieillissant je ressemble de plus en plus à Brad Pitt, ça me donne la pèche pour la suite.

Depuis douze ans j’ai fait de la peinture ma seule activité professionnelle. Je dis "activité" car ce n’est pas un métier. Comme le dit Paul Rebeyrolles : "si c’était un métier, il suffirait de bien faire le tableau pour réussir". Ah , au fait, Rebeyrolles, c’est mon idole, un très grand peintre, qui dans ces années de tourmente conceptuelle a "tenu la baraque".

2. Comment se fait-il que le voyageur que vous êtes soit basé à Metz depuis quelques années, cette belle ville bourgeoise au climat incertain alors que les beautés et les mystères des îles lointaines vous fascinent tant ?

La vie est improbable. Le sourire d’une jeune femme sur le pont d’un voilier, l’été, en Méditérannée. Son port d’attache était Metz. J’y ai jeté l’ancre. Le climat n’est plus un de nos sujets de conversation. Mais il vaut mieux avoir des potes en Lorraine que d’être un vieux con tout seul à Nice.

Les îles. Les voyages...on ne choisit pas toujours. A 5 ans mes parents m’ont amené à la Guadeloupe.J’y suis resté 15 ans. L’empreinte est là. Lorsque je peins, c’est à cela que je pense. (On est marié à son enfance je crois.) Une thérapie sans doute, qui consiste à évacuer la sensualité emmagasinée à cette époque. Car mon souvenir c’est cela, la douceur sensuelle, faite d’alizé et d’odeur de mangue, la nuit moite et tellement sombre (ici il y a de la lumière partout) l’humour sautillant du créole, la peau de ma maîtresse noire qui m’apprend à lire au CP... le bateau pour aller et venir, 10 jours de traversée, l’Atlantique qui soulève son bleu. Et un matin les premiers oiseaux, l’odeur de la terre que l’on ne voit pas encore.

3. Lorsqu’il y a quelques temps j’ai eu le privilège de visiter votre atelier, j’y ai découvert une foultitude de petits mots d’auteurs écrits sur des " post it " et punaisés sur la porte, des citations de gens forts différents par ailleurs.. faut-il y voir un trait de votre personnalité, un jeu intellectuel, autre chose ?

Mes post-it sont des "pic-it", des mots saisis à la radio le plus souvent (la radio pour un peintre c’est comme un sac à dos pour l’alpiniste, çà te laisse les mains libres) ou au cours d’une lecture. Certains m’ont donné du courage.

Celui de Cocteau "Ce que l’on te reproche, cultive le".

D’autres me foutent la trouille "Le génocide c’est un crime qui ne vieillit pas"(une rwandaise).

Mon préféré reste cette phrase d’un vietnamien d’environ 70 ans qui s’est tapé la colonisation française, les deux guerres avec la France et les USA, les camps de rééducation communistes après la "libération" de Saïgon et à qui l’on demande : Pourquoi riez-vous tout le temps ? Il dit :

"hi,hi,hi,on ne peut pas parler,hi,hi,hi, on ne peut pas se taire, alors on rit,hi,hi,hi."

Si l’on accepte l’idée que ne pas faire état de ses emmerdements est une forme d’élégance, alors ce monsieur, au nom de son peuple, a fait de l’élégance une aventure collective.

4. Votre œuvre picturale pourrait quasiment se résumer en deux mots tant ils sont magnifiquement obsédants chez vous : " le temps qui passe " et " le temps météorologique " ?

La peinture contient le temps, un vrai luxe dans cette société 24 images/ seconde. Cette espèce de lenteur, d’immmobilité, lorsqu’elle s’installe dans les tableaux c’est gagné. Cela donne un espace bien plus vaste que celui de "l’image". D’autres peintres ont choisi la vitesse. C’est beau aussi. Moi mon chemin semble passer par le temps.

Paysages du volcan

Dans les Paysages du Volcan, il y a une sorte de météo effectivement. Ce micro climat qui s’installe en raison des écarts brutaux de température, de l’échappement des gaz ou des fluides en phase active. Tout cela "déforme" l’air et les couleurs, brouille les lointains...

5. J’aime particulièrement vos séries, vos dyptiques.. quel est par exemple le concept et la finalité de la série sur les éléments marins que vous préparez en ce moment ?

Le but reste le même. Maîtriser tous les éléments du paysage pour un jour peindre le paysage total.(voir plus loin la question sur les mégalos) C’est pour cela que je peins par séries. Souvent, on peint pour résoudre des problèmes de peinture.

6. Vos tableaux ont déjà circulé dans le monde entier, vous avez fait des expositions aux USA et dans beaucoup d’autres pays, cela doit être un sentiment fort de savoir que ces natures colorées ou sombres traversent les continent et sont observés par d’autres cultures. La boucle de votre travail se trouve ainsi bouclée en quelque sorte non ?

Oui. Il y a eu une série qui s’appelait Archipelago. 24 îles vues du ciel, sur des formats 110 x 110. Je l’ai présentée pour la première fois dans un Musée texan. L’essaimage a commencé et l’archipel est maintenant constitué entre les USA, la Belgique et la France. Bien sûr que cela rend heureux de présenter son travail aussi loin. Pour autant ce n’est pas plus exotique que d’acheter un roman hongrois dans une gare et le lire durant son trajet. La ballade c’est le propre de la culture. Mais les tableaux posent un problème différent : on ne les achète pas aussi facilement qu’un disque ou un livre. C’est donc une chose qui infuse lentement.

7. Votre regard de peintre est parfois (souvent) doublé de celui d’un observateur scientifique des milieux qu’il visite. Dans la vie ou dans l’imaginaire. Expliquez-nous ce que vous m’avez raconté par l’oralité et qui m’avait fortement impressionné : ce travail de l’œil à 360 degré à partir d’un endroit donné et dont la vision panoramique créé l’essentiel de votre œuvre depuis des années ?

Mon sujet, c’est le paysage tropical. Je me suis donc installé dans un endroit virtuel, à la pointe sud de mon île. De là, assis sur un rocher anthracite au milieu du vert, je contemple la mer et ses dessous. Autour de moi la forêt avec ses lianes, ses fleurs, ses papillons, ses lézards. Derrière moi, le volcan. Il me suffit de pivoter pour me servir. C’est un point d’observation idéal dont je commence à bien connaitre les secrets. Tenez, là bas, cet éclat blanc sur la mer, c’est le bateau de l’après midi.

J’ai ainsi fait des séries végétales, aquatiques, marines. Parfois j’adjoins des personnages, comme dans la "Nuée Ardente", hommage à la catastrophe de la Montagne Pelée, à la Martinique, il y a un siècle. Peut-être d’ailleurs que bientôt, sur la route qui est en contrebas, je verrai passer le défilé du Carnaval. Bref, j’ai encore beaucoup de travail.

8. On trouve quelques clins d’yeux aux surréalistes dans vos toiles.. qu’est-ce qui vous plaît tant dans ce mouvement pictural de fous furieux talentueux ?

Les trois derniers mots de votre question. Max Ernst est le plus grand de ceux là, à mon sens. Un prince du paysage mental.

9. Vous êtes loin de vivre dans votre bulle en forme d’atelier, on vous voit dans les vernissages, très au courant de l’actualité et des conflits du monde, pourtant vous demeurez à distance de toute idéologie militante dans vos tableaux. Pourquoi cette pudeur ?

Ce n’est pas de la pudeur. Mais après Guernica...

Compte tenu de ce qui se passe dans l’art contemporain, qui a fait du champ social un de ses thèmes de prédilection, je me trouve bien là où je suis. La tendance actuelle, c’est "rues de Grozny après le passage des troupes d’assaut". Cà m’emmerde car les trois quart du temps c’est dérisoire par manque de puissance.Les noces de l’esthétique et du malheur sont un exercice délicat.

Quand aux vernissages, vous l’aurez noté, on y parle de tout sauf de peinture. Il s’y échange des douceurs de sous-préfecture. Je m’y rends parce que je suis ouvert à toutes les formes d’expression.

Mais je reste sceptique quand à la portée réelle et l’effet produit sur le public concernant la dénonciation ou le détournement de telle ou telle situation. Il me semble que nous avons de multiples canaux d’information. Par ailleurs ce que l’on peut voir dans les lieux institutionnels n’existe que par l’argent public. On est alors en droit de se demander qui fait la proposition : l’artiste , le commissaire d’expo, le commanditaire ? L’air du temps ? Dans ce cas la maxime de Prévert s’applique : "Etre à la mode, c’est avoir un destin de feuille morte". Ce qui est le plus à craindre de ces lieux c’est le conformisme des décideurs les uns par rapport aux autres et non la soi-disant ignorance du public.

La prose qui accompagne ce genre de manifestations est totalement indigeste, faite de formules toutes faites qui ne trompent personne (prendre en compte, investir le lieu, la mise en abîme et patin-couffin comme on dit à Toulouse). Ceci dit, les panégyriques de peintres ne valent pas mieux.

Il y a en revanche tout un versant de l’art contemporain qui trouve son essor dans l’espace public, les jardins etc.. et cà j’adore.

10. Parlez-moi de votre lecture de " Sur la frontière " de Michel Warschawski. Pourquoi faut-il lire ce livre ?

C’est un des livres les plus profonds que j’ai lu ces dernières années. Un livre totalement engagé, écrit par un israélien qui fait voler en éclats les mensonges de la propagande d’Israel, propose des solutions et des interlocuteurs possibles pour régler le conflit avec les Palestiniens. Il montre comment le peuple israélien, qui s’est construit sur un idéal noble au sortir de la plus effroyable des horreurs, a basculé dans le populisme en 40 ans (en attendant pire ?) et cela nous concerne tous. Vous savez, nous les français, le "Peuple des Lumières", qui le 21 avril 2002 au soir a eu peur du noir. Nous ne sommes pas plus malins que les israeliens. Qu’avons nous fait à Charonne en 1961, sans parler de Blida ou Tizi Ouzou ? Ce qui est insupportable en revanche c’est de se faire traiter d’antisémite si l’on critique Sharon (Charonne ?).

11. Que pensez-vous des mégalos et des narcissiques ?

Pour les premiers tout dépend du projet. Luc Besson est tout de même plus sympa que Saddam. Pour les seconds, laissons les à leur contemplation.

12. Que souhaiteriez-vous laisser dans l’imaginaire collectif ?

C’est une gageure, mais un tableau qui représenterait mon idée de paysage total. Cependant, à moins que "la chose" s’empare de moi, je vois mal comment atteindre l’imaginaire collectif dans de grandes proportions. La peinture est un sujet ennuyeux pour les médias. Difficile à formater, difficile à raconter. Pour le moment on voit des émisssions très sophistiquées, genre "Palettes" ou bien dans le cadre d’Arte par exemple des compte rendus d’expos. C’est d’ailleurs là que l’on peut voir une certaine vacuité de l’art contemporain. Car au delà des propositions identiques, on retrouve toujours les mêmes artistes, promus par les mêmes galeries et de façon générale par le marché. On nous dit que ce sont les plus grands mais étant donné que l’on enleve le filtre du temps il est impossible de savoir lesquels resteront vraiment. On assiste à une starisation des artistes à l’instar des joueurs de football. La différence c’est que lorsque 11 types se mettent à courrir après un ballon on repère tout de suite les bons et les mauvais.

13. Qu’est-ce que c’est pour vous une toile de vous réussie ?

Sans doute les tableaux qui laissent de la place à l’interprétation. Il ya plusieurs niveaux dans tout cela, selon le format, le sujet, l’ambition du projet. Et puis il y a la magie. Ce qui ne s’explique pas. Asseyez vous un instant dans une salle de Musée ou d’expo, observez. La plupart des visiteurs se dirigent vers le même tableau, s’y arrêtent. L’âme sans doute. Un goutte de bleu dans l’oeil d’un Modigliani peut arrêter des foules. Est ce que vous pouvez l’expliquer ?

14. Votre jeunesse s’est déroulée en Guadeloupe sur la pente verte du volcan, juste au-dessus de la mer. Mais pourquoi donc votre vie n’a t’elle pas un parfum de souffre ou alors la chose est soigneusement disséminée dans vos tableaux ?

Etre sulfureux n’est pas donné à tout le monde. Il y a eu du vrai souffre dans mon enfance. Insultant de jaune au milieu des cailloux. C’est là dessus que je me concentre. Cela n’empêche pas les allusions à la mort ou au sexe dans mon travail. Mais je n’en "parle" pas.

15. Gilles Deleuze disait " Créer ce n’est pas communiquer mais résister " quel genre de résistant êtes-vous Alain Galaup ?

Je tente de résister au temps qui passe. En créant on exorcise les petites morts de chaque jour et les grands deuils.

Deleuze a sans doute raison, cependant il faudrait revenir aux premiers jours quand les hommes taguaient leurs grottes. Voulaient-ils juguler leur effroi ? Exalter la vie ? Marquer leur territoire en informant d’autres tribus de leur présence ? Priaient-ils ? Ou bien cette trace de leur passage était une "communication" . Communiquer serait alors résister à la disparition car si leurs os sont poussière, leurs dessins sont frais.

16. "La religion la plus con, c’est quand même l’Islam. Quand on lit le Coran on est effondré... effondré." disait Houellebecq dans une interview accordé à Lire. Seriez-vous d’accord pour, là, maintenant, lancer une polémique et ainsi faire la promo gratuite de cette e-terview ?

Non. Ce n’est pas dans ma nature. Et je n’aime pas Houellebecq. J’ai lu deux de ses livres, on s’y ennuie. Ce qu’il dit en interview n’est pas plus attrayant. On lui accorde beaucoup trop d’importance. Quand à l’intelligence comparée des religions... il fut un temps où l’on massacrait allègrement au nom du Christ en se disant que Dieu reconnaitrait le siens. Plus récemment notre civilisation a "produit" l’Holocauste. Comme disait quelqu’un, "Mozart n’a pas retardé d’un quart d’heure la solution finale." Pour l’Islam contentons nous de constater qu’il n’est pas soluble dans la démocratie. Cela le conduit à des extrémités insupportables pour tenter de survivre dans la schyzophrénie que représente sa situation actuelle : le rappel incantatoire de la grandeur d’Allah et la tentation permanente de l’Occident. Le "Peuple Elu" quand à lui, n’a pas du l’être au suffrage universel. Bref, nous sommes dans le même bateau mais avec plusieurs capitaines. D’une façon générale, les religions monothéistes posent à chacun le problème de la foi, et les Jésuites m’ont guéri de ce problème.

17. Il y a plus de dix ans vous avez décidé de ne plus vous consacrer qu’à l’art. Etes-vous un autre homme depuis cette libération d’un schéma professionnel traditionnel ? Le conseillez-vous à d’autres ?

C’est pas un sport de masse.

La seule chose que je pourrais conseiller à un jeune peintre (c’est à dire jusqu’à 78 ans 1/2) c’est de ne pas se tourner vers l’Institution. Elle se conduit avec nous comme une mère indigne. Elle se maquille et sort l’après-midi pour retrouver son amant (le marché). Le soir, un peu défaite après quelques pince-fesses sirupeux où elle s’est convaincue de son importance, elle rentre à la maison. Nous, les yeux ennamourés, on lui dit :

- Regarde, j’ai fait un beau dessin.

- oh, tu es gentil, viens, on va l’accrocher dans ta chambre. (c’est juste le jour de la Fête des Mères que t’as le droit de le mettre sur la cheminée)

L’institution n’est pas une solution : elle ne connait pas nos problèmes.

L’institution n’est pas une alternative : elle te file du fric et te laisse tomber car tu n’étais qu’un gigolo.

L’institution n’a pas la vérité : elle est peuplée d’ignares frustrés qui confondent le pouvoir de la langue et celui de la main.

Ton vrai travail d’artiste, fais le à l’atelier.

Si je tape dessus avec tant d’insistance, c’est que je suis excédé par l’attitude globale d’une partie influente de l’intelligentsia qui a décrété la mort de la peinture et qui entraine dans son sillage de minables courtisans qui s’empressent de mettre en oeuvre ce projet. Les mêmes d’ailleurs qui se précipiteront à un vernissage de Baselitz ou Schnabel qui ont la chance de ne pas être français. Ces gens là correspondent à l’exacte définition des snobs chez Proust : ceux qui aiment ce qu’aiment leurs maîtres. Ceux là font des ravages dans la tronche des artistes qui n’osent plus rien peindre de peur de paraitre "anecdotique"- la pire insulte à leurs yeux - ou illustratifs. Mais les photographes ont tous les droits du figuratif par exemple. C’est comme cela que l’institution en arrive à bloquer tout un pan de la création. Ajoutant le poids de sa bêtise à la difficulté inhérente de l’entreprise.

Dispositif complété par une redoutable ligne de défense qui consiste à ringardiser ou à traiter de fasciste tout ceux qui ont des vélléités critiques.

Je méprise ces gens autant qu’ils méprisent la peinture.

18. Quels sont les peintres qui trouvent grâce à vos yeux qui, bien qu’ayant un univers différent du vôtre nourrissent vos visions ?

Le coup de foudre je l’ai eu à 25 ans, au Prado, devant un Fra Angelico. Et le lendemain à Tolède devant les Greco. Déjà infidèle donc... Il y aurait aussi Bosh, Velazquez, Goya,Turner, Léger, Ernst, Morris Louis, Rothko, Bacon. L’ennui de ce genre d’énumération c’est que l’on marche au côté de géants. On pourrait s’y croire. Mais ce sont des tueurs. Frottez vous à Bacon. Il vous aspire. Et vous en ressortez tel un petit clone, c’est à dire rien. Il faut donc se nourrir mais chichement, car ces mecs te bouffent sur la tête.

Parmi les peintres actuels, Rebeyrolles déjà cité, Alechinski, Julian Schnabel, Miquel Barcelo, Denis Laget, Georges Traquandi, Titus Carmel, Hervé Di Rosa, Henri Dilasser, Robert Combas, Julio Pomar et puis tout ceux que je ne connais pas. (C’est de toutes façons trop long à énumérer.)

19. Quel est le sens de votre existence Alain Galaup, quelle est votre quête artistique et spirituelle ?

M’améliorer.

20. Par quoi avez-vous envie de terminer cette E-terview ?

Il faut lire le livre de Fellag "C’est à Alger".

Le Blog D’Alain Galaup