La natation française boit la tasse

La natation française boit la tasse

Si vous avez un œil fixé sur « Stade2 » ou « Tout le sport », vous pourriez pensez que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes immergés pour la natation française. Les records s’enchaînent, record du monde pour Franck Esposito, record de France pour Solenne Figues, Diane Bui-Duyet,… mais STOP je vous arrête là, enlevez vous cette idée de la tête, la natation est en pleine crise.

Remettons nous dans le contexte : Lors de la 1ère étape de la coupe de France à Lyon, Franck Esposito bat le record de France du 100 papillon. Tout record doit être homologué et c’est la Fédération Française de Natation qui doit donner son accord pour valider cette performance. Le lendemain une péripétie incroyable digne des meilleurs scénarios du cinéma burlesque se produit : la Fédération n’homologue pas le record car il manque quelques millimètres au bassin. En effet il mesure 49 mètres 99 centimètres et 98 millimètres au lieu de 50 mètres. Attention, ceci n’est pas une blague.

Pourquoi laisser l’organisation d’un tel évènement dans un bassin non homologué ? Pourquoi les municipalités ne font pas t-elles un effort pour acheter un millimètre de plus ? Que fait la police ?

« Non ! Pas de généralités concernant les municipalités !...La piscine de ma ville va être rénovée en tenant compte des besoins des nouvelles générations... soit une piscine plus ludique... Mais dans ce projet le Maire de notre ville a consulté et tenu compte des besoins du Club Nautique ce qui effectivement est rare mais grandiose pour que
cela soit signalé...tout est une question de politique du sport qui commence par celle de la Ville ...
Mais si on commence à annuler des records nouveaux ou
anciens tout ça par qu’il y a un millimètre de carrelage en plus ou en moins, nos maires vont éclater de rire ... soyons sérieux sachant le prix que coûte
l’activité d’une piscine aux contribuables !!!!! »,
s’insurge hilarant un maître nageur.

Rien de plus mauvais comme campagne publicitaire pour la natation française, mais aussi pour les mairies qui sont propriétaires des établissements nautiques. Et que dire des nageurs qui vont à présent devoir se reconvertir en carreleur afin que leurs records soient homologués !

Nous ne sommes pas au bout de nos peines … Suite au prochain épisode.