La Palestine n’est pas à vendre ! ... et encore moins à négocier ! !

La Palestine n'est pas à vendre ! ... et encore moins à négocier ! !

Pour répondre à l’article de Bruno WAJSKOP, j’aurais pu faire court (Bruno Wajskop est un con !) mais on m’aurait taxé de redondance (voir l’article sur José Bové) ; j’aurais pu aussi me la jouer malin, ou tout du moins essayer, en imitant son style branché de celui qui veut faire croire qu’il en est, de cette belle société gauche-caviar-jet-set-qui-s’en-dédit mais je n’aurais pas sa bassesse de me vautrer dans un genre plutôt que dans un autre, alors que des Hommes meurent, et des deux côtés !

Je dirais seulement que Bruno Wajskop est inculte, idiot et surtout dangereux, car cet énergumène se permet d’essayer de faire de l’humour avec du sang, de faire croire encore a des inepties (les Palestiniens ne veulent pas jeter les juifs à la mer !) et ne parvient, finalement, qu’à lasser les bonnes gens et à faire sourire les imbéciles.
Or, sourire de la mort d’un enfant palestinien tué par les éclats d’une bombe à fragmentations lâchée par un F16 sur un camp, ou en manipulant un jouet truqué abritant une charge explosive ou victime de bombes à fléchettes (les bombes à fléchettes sont des armes antipersonnel proches des bombes à fragmentation, destinées à être tirées, selon les modèles, par des fusils ou des chars) , ou sourire de la mort d’un enfant israélien fauché par une pluie de clous projetés par une bombe humaine qui vient se faire exploser à la terrasse d’un café ou dans un bus est immonde !

Mais de deux choses l’une, ou l’on regarde en face la vérité ou l’on continue à se la jouer : mes Amis arabes, juifs, musulmans, chrétiens qui se battent pour que la lumière enfin se pose sur ce dernier carré d’ombre où l’humanisme meurt sous les bottes coloniales, le crient bien fort : Israël est hors jeu ! !
(il faut connaître l’histoire d’une région pour savoir en parler, le Hamas et les fondamentalistes religieux ont été créés, formés, financés par l’état juif et l’Arabie Saoudite dans les années 80 ; pourquoi ? parce que l’un et l’autre n’avaient aucune envie de voir le seul état arabe laïc et démocratique voir le jour !).
Que ce soit Michel Warschawski dont le livre "Sur la frontière" vient de recevoir le prix RFI, qui m’écrivait encore la semaine dernière qu’il avait peur d’une guerre imminente, Fernand Tuil qui préside l’Association de Jumelage des Villes françaises avec les Camps palestiniens, ou encore madame Nourit Peled-Elhanan (que je n’ai pas la chance de connaître mais que j’aime par dessus tout pour la force de sa foi en la justice et la paix) qui accuse son pays, Israël, d’être responsable de la mort de sa fille, tuée par un kamikaze palestinien, ou encore Simone Bitton qui témoigne par l’image ou mon maître et ami Mahmoud Darwich, qui déclame tous les jours qu’il est un poète de la justice et non un négociateur de sa cité ; oui, toutes ces femmes et ces hommes, martèlent à longueur de temps la juste revendication d’un peuple …
Mais qui les écoute ?

Monsieur Bruno Wajskop ?
Manifestement pas, puisqu’il joue avec ses poubelles et ses emballages de jouets de Noël et s’emmêle les pieds dans le tapis de la décence pour y sombrer le nez dans son vomi.
Vous avez trop bu Monsieur Bruno Wajskop, ou vous mangez trop gras ! Lavez-vous un peu l’esprit : prenez un billet pour Gaza, allez visiter Ramallah et Jénine, faîtes un tour à al-Qods (Jérusalem pour vous) et ouvrez les yeux et les oreilles …
Sinon, si l’avion vous fait peur, lisez Warschawski , lisez Hubert Vedrine, lisez Darwich : en quelques lignes vous parviendrez à comprendre tout ce qui s’est passé depuis plus de 50 ans dans les cœurs et les cerveaux de ces gens. Mais aussi pourquoi ils ont ainsi du recourir au " terrorisme " pour se faire entendre, tout comme nos maquisards dans la guerre de 39-45, ce que Michel del Castillo a osé dire dans les colonnes du Monde il y a quelques mois. La guerre du pauvre, du démuni, du désespéré c’est une forme larvée de combat, faute de moyens, c’est la résistance à tout prix, même au prix de son propre corps comme ultime arme. Il n’y a là rien de machiavélique ni de monstrueux, c’est le résultat d’une logique politique d’un adversaire trop fort. On ne peut condamner celui qui meurt en combattant pour défendre la terre qu’on lui a volée.
Ariel Charon affirme qu’il n’y aura jamais d’état palestinien ; comment voulez-vous respecter ces gens là ? D’autant que toutes les semaines, toutes, il se crée une nouvelle colonie sauvage dans les dits " territoires autonomes ", mais ce terrorisme d’état n’est jamais dénoncé.
Deux poids, deux mesures. Ya basta !