Et si le zappeur était finalement dévoré par sa propre créature ?

Bien sûr, tout cela ne tient pas à l’américain lui-même. Cependant, force est de constater que la télévision reste un instrument impitoyable contre lequel il ne saurait lutter. Avec une disposition du salon parfaitement adecquate avec tous les angles de vues possibles, une armée de chaînes nationales prêtes à tout vous apprendre sur Toutankahmon ou la ceinture dorsale, une multitude de publicités savamment orchestrée et il faut le dire, délicieusement drôles, l’americain peut alors rester scotché à sa TV 24 heures sur 24..

Cepedendant, on pourrait parfois en rester coît. Boire son café sur la terrasse de sa maison alors que son beau brun regarde la television, lui demander s’il s’adonne souvent a cette passion et s’entendre repondre "non" ! Ben voyons...

C’est ainsi que m’est venue l’idee de cet article. Alors que ma cigarette se consumme et mon café refroidit sous la tiedeur d’un parasol, la douce messe télévisuelle du zapping infernal des 78 chaînes resonne jusqu’à mes oreilles endolorie.

Si bien sûr le son du canal a le temps de jaillir du poste entre deux zappings intempestifs. J’éviterais egalement de vous faire un portrait de la tête (meduse) de ma belle gueule devant sa boîte à images. Celui-là même qui, la veille, était sur entrain d’insulter l’instrument infernal.

L’hypocrisie, à mon sens revet, donc deux aspects.
Le premier consistant à refuser l’adoration de la television, qui par ailleurs est sûrement explicable.

Une étude aurait démontréee que nous depensons plus de neurones en ne pensant à rien qu’en regardant la télévision.

Ne pourrait-on donc pas en deduire qu’en regardant la boîte à images, nous rêvons les yeux grands ouverts.

Je m’explique : il suffit d’imaginer que la télévision revêt le rôle de Morphee de manière diurne. Elle hypnotise par les images que l’on nous renvoit, la télévision s’offre à nous comme un grand rêve.

Si bien d’ailleurs que les insomniaques regardent souvent la television durant leur lutte contre l’eveil, comme si elle remplacait les reves qu’ils n’ont pas. Egalement, un exemple flagrant est de regarder un enfant devant la TV. On ne peut pas lui parler ou bien, il suffira d’insister avant d’obtenir une reponse de sa part. L’image occupe a cet instant précis une relle place dans son appartenance au monde exterieur.

Comme si l’image le dévorait, comme si l’enfant appartenait à l’image elle-même. De cette hypothese alors, si la TV dévore le peu de conscience directe qu’il nous reste du monde exterieur en prenant le rôle artificial du rêve, on peut aisemment comprendre pourquoi nous adorons la tv comme nous la detestons.

Malgre la fascination que nous lui portons, le repos mental qu’elle nous offre, le Rêve qu’elle fabrique pour nous quotidiennement, nous détestons a la fois l’idee de n’avoir aucun controle sur elle.

Par ailleurs, il est intéressant de noter qu’aucune étude serieuse n’a ete mene jusqu’a aujourd’hui sur les effets directs de la television d’un point de vue physique. Le mystère reste entier concernant son impact sur notre santé.

Comment ne pas être réticent à certains messages vehiculés par la petite boîte infernale. L’exemple le plus frappant reste celui qui est le plus utlisé à l’heure de la télé-realité : on prone la beauté intérieure dans notre société et à chaque messe télévisuelle, on nous sert comme exemple les filles les mieux rouléess du PAF.

On nous promet de belles carrières pour les "artistes" de demain qui tentent leurs chances dans la lucarne pour mieux les faire tomber dans l’oubli tout de suite après.

Comment adhérer à ce genre de messages mesquins délivrés par les Média ?

Mais qu’est-ce qui nous pousse à regarder des émissions sans intérêt Je ne suis pas sûr que les gens qui font nos grilles télévisuelles regardent vraiment la télévision ?

Décidemment, le business télévisuel a vraiment bon dos. Meme plus besoin d’acheter des cadeaux, on offre aujourd’hui directement des gens à des sortes d’enchères déguisées !

Et le télespectateur n’est pas dupe de ce manège infernal. Enfin, il me semble. L’hypocrisie atteint alors son comble.

Ce qu’il serait désormais intéressant de savoir c’est si nous continuerons longtemps à nous complaire dans cette grande farce médiatique. Ou alors, le cas écheant, comment réelelment lutter contre ?

Mais à cet instant, vous faire un schéma des 78 chaînes et shows US qui viennent jusqu’à moi ne serait que servir d’exemple à cette double illustration.

Toujours est-il et je vous l’accorde, qu’elle soit japonaise, francaise ou bresilienne, la TV met le même habit et s’entoure d’amour autant qu’elle s’entoure de haine.

En tout cas, sans vraiment la regarder, j’ai failli me faire piéger par la TV aux USA en tenant l’instrument infernal du zapping entre mes mains. Mon beau brun lui, semble toujours aussi absorbé :

 “ Charlie, tu viens boire ton café, ça refroidit !”
Pas de réponse.

Of course.