Interview : Armelle Lesniak

Interview : Armelle Lesniak

Disons-le tout de go, Armelle (Lesniak) c’est notre gros coup de coeur du moment. Au Mague nous sommes séduits par cette brune, parfois un peu fofolle et décalée, au style élégant et à la voix inimitable.
Comédienne connue, mais pas encore assez reconnue elle fait partie de notre Paf depuis quelques années et a déjà, à son actif, de beaux succès au Cinéma avec notamment une participation remarquée dans "Amélie Poulain".
Voilà bien assez d’éléments jubilatoires et sympathiques pour piquer notre curiosité au vif et accueillir comme elle le mérite cette fille pas comme les autres dans nos pages virtuelles.
Confrontation Armellophile.

1. Bonjour Armelle, je suis ravi de accueillir sur LE MAGUE. La première fois que je vous ai vu c’était dans "La belle verte" de Coline Serreau. Normal pour une belle plante bon enfin bref... J’ai l’impression que tout le monde connaît votre visage et votre voix.. les gens vous disent quoi dans la rue ?

On me demande l’heure, ou le chemin. Parfois, des japonais cherchent les Galeries Lafayette.

2. Vous êtes une très jolie femme et pourtant vous n’hésitez pas à jouer des rôles "border line" qui souvent vous enlaidisent. Est-ce le choix des réalisateurs ou des casteurs ou de vous-même ?

Qui peut le plus peut le moins.

3. Vous êtes une véritable fille de pub, un personnage récurrent même, est-ce que cela a boosté votre carrière ou c’est encore péjoratif en France de se montrer dans la pub ?

J’ai eu la chance d’être engagée pour des publicités fortes qui mettaient en valeur la comédie. Pour les films Le Gaulois, j’ai demandé à écrire moi-même les textes, ce qui m’a permis un sur-mesure de fantaisie.

4. Qu’est-ce qu’il vous reste de votre premier métier d’aide costumière, vous filez de temps en temps des coups de main dans les loges pour refaire un ourlet ?

Il m’arrive de bredou...brodouiller. En fait, je n’ai pas eu le temps d’avoir un premier métier, le cinéma m’ayant accueillie gentiment assez vite. “La belle verte” compte en effet parmi mes tout premiers rôles. Quand on voit les horreurs que le monde moderne inflige à la planète et à ses habitants, on mesure combien ce film était visionnaire, non ?

5. Vous avez de l’intuition dans le choix des rôles... on se rappelle de vous au générique d’Amélie Poulain... en hôtesse de l’air ?

Quel bonheur d’être montée dans le navire de ce voyage-là ! D’avoir côtoyé la délicieuse Audrey , Jean-Pierre Jeunet et Guillaume Laurant son co-scénariste, dont je jouais au même moment une adaptation d’une pièce anglaise au Petit Théâtre de Paris, ce qui me fit lui dire que je ne parlais plus que par sa plume ! Quand j’ai su que je jouerais l’hôtesse de l’air, j’ai cru que je ferais les voyages, signifiés en fait uniquement par les polaroïdes du nain. Mais le voyage artistique m’a menée au-delà.

6. On vous voit beaucoup dans " Caméra-Café", allez s’il vous plaît dites-nous du mal de Le Bolloch et Solo.. ils doivent être impossible à travailler ces deux-là non ?

Ils conduisent le camion avec leur énergie, cela est certain, mais ça tombe bien, je n’ai pas mon permis.

7. J’ai lu quelque part que vous écriviez aussi des scénario... y’a t’il un long métrage armellien où vous seriez aussi l’héroine qui en court d’écriture ?

Je puis vous annoncer mon spectacle seule en scène, “Le Voyage en Armélie”, pour 2005 à Paris.

8. Je vous jure que c’est vrai vous ressemblez beaucoup beaucoup à une de mes ex-copines qui s’appellait Armelle, est-ce qu’on n’aurait pas été amants il y a une quinzaine d’années ?

Monsieur ! Je n’étais qu’une enfant qui jouait au cerceau. Peut-être nous sommes-nous effleurés lors d’un colin-maillard ?

9. On dit beaucoup de vous que vous avez une "folie décalée", ça vient d’où cette propension à jouer sur un créneau que peu de femmes osent prendre ?

De la plus haute tour crénelée de mon château intérieur. Je n’ai pas le vertige.

10. Par quoi désirez-vous terminer cette e-terview chère Armelle ?

Je suis très touchée des gentillesses dont vous avez émaillé vos questions.

Armelle est au générique du premier film co-réalisé par Yvan le Bolloc’h et Bruno Solo : "Espace détente"

Armelle est au générique du premier film co-réalisé par Yvan le Bolloc’h et Bruno Solo : "Espace détente"