La véritable Histoire du Journal "LE MAGUE"

La véritable Histoire du Journal "LE MAGUE"

Fondé en 1789 par Frédéric Vignale, lemague.net s’est toujours fait entendre comme un contre-poids des hautes sphères politiques et culturelles. Ses prises de positions courageuses sous la Terreur lui ont valu une grande popularité auprès des loutres de Birmanie ; puis, sous la Restauration, Le Mague.net prend partie pour (je cite) "une monarchie sans roi, mais une monarchie quand même", ce qui lui attire immédiatement les foudres du pouvoir : lemague.net est censuré par le parlement de Paris le 14 Août 1829, sous ordre de sa majesté royale Louis XVIII.

Mais Vignale (car tel était son nom en ces temps éloignés) ne se laisse pas faire, et, via une publication papier diffusée sous le manteau avec l’aide de son ami Pierre Derensy (qui à l’époque se faisait appeler Charles pour des raisons complètement stupides et inconnues), il provoque une émeute populaire qui appelle à (je cite une nouvelle fois) "faire monter sur le trône sa majesté Frédéric Ier Vignale".

Hélas pour notre ami Vignale, son pote Charlot le double et devient officiellement Charles X roi des Français. Lemague.net qui défend (je continue de citer) "une dictature démocratique au sein de laquelle tous les Français auraient enfin le droit d’appeller leur enfant Frédéric Vignale" est à nouveau interdit, et ce n’est pas la Seconde République qui le rétablira, puisque dès la chute de Charles X, Vignale déclare "ouais, c’est bien joli tout ça, mais les républicains c’est un peu des tapettes avec leurs bonnets".

Lemague.net reste un journal de l’ombre jusqu’au 13 janvier 1898 : c’est en effet à cette date qu’Emile Zola publie son célèbre J’accuse dans les pages cybernétiques de Lemague. 200 000 exemplaires de Le Mague.net sont achetés ce jour là (car à l’époque, les gens étaient un peu cons). Et Vignale d’annoncer "C’est un petit pas pour l’homme, mais un bond de géant pour l’humanité", phrase qui restera célèbre jusque dans nos manuels scolaires.

Le XXème siècle est trouble pour ce qui est devenu une vénérable institution. Interdit sous l’occupation par le tristement célèbre Joseph G. Goebbec , lemague.net est dissous. Pendant cette période trouble, son fondateur, alors en cure thermale dans une petite bourgade auvergnate, écrira un pamphlet nommé "Moi, Vignale" contre (je cite, bien évidemment) "cette parodie de dictature, dans laquelle aucune statue équestre de [sa] personne n’est érigée, dans laquelle un homosexuel, qui plus est refoulé, peut devenir le comparse d’un nazi !". Selon la légende, Dadolf Kirler, en réaction à cette attaque, se serait écrié "C’est Tsunami sous ma braguette !".

Après une longue traversée du désert et une vie faite de menus larcins et de prostitution, Vignale, qui deviendra bientôt Viniale, fait renaître de ses cendres Le Mague.net, grâce à des fonds provenant d’un produit miracle contre la calvitie, acheté en masse par un blondinet qui souhaite garder l’anonymat.

Voilà, mes amis, la vérité sur l’histoire de lemague. Gravez cela dans vos tablettes, car il y a fort à parier que cette histoire ne s’arrêtera pas de sitôt ! En attendant, dormez tranquille, car Le Mague veille sur vous !