Notre Journal a le don de découvrir de multiples talents, tant cinématographiques que musicaux ou artistiques. Nous venons de faire une belle rencontre, en Bretagne, en la surprenante personne de RedBirdKet.

RedBirdKet est une slameuse qui déclame sa poésie subversive à la manière d’une rappeuse avec brio, sans haine et sans violence, juste pour dénoncer ce qui l’interpelle dans notre monde d’aujourd’hui.

C’est beau, profond, ça claque et ça déménage sans aucune concession. Chaque mot est pesé et a un sens bien profond, dans une phrase qui t’explose à la gueule comme une évidence. Tu sais qu’elle parle vrai car c’est une authentique.

RedBirdKet est cet oiseau rouge de bon augure qui chante son message pour tenter de nous faire prendre conscience de la souffrance infligée par certains manipulateurs à leurs victimes.

RedBirdKet est la digne héritière des ses aînés, dans ce genre musical, à la manière d’un Nekfeu dans son titre « On Verra » avec son « Rien à foutre de rien » ou de Grand Corps Malade dans son titre « Mesdames » avec son « J’applaudis des deux mains quand tu balances ton porc ».

La phrase qui arrache, dans la poésie écrite par RedBirdKet, dans son clip « Les Petis Bouffons » sorti vendredi dernier, est celle-ci qui fait mouche dans la tête des femmes : « ...Ils savent même pas nous faire jouir... ».

RBK (RedBirdKet) est une toute jeune artiste âgée de 20 ans, comme quoi le talent n’attend pas le nombre des années comme le disait Rodrigue dans « Le Cid » de Pierre Corneille (lequel n’était pas le chanteur que vous connaissez).

Suivez cette artiste prometteuse, laquelle n’a pas fini de vous surprendre dans ce monde musical qui n’est pas réservé qu’aux hommes ... Qu’on se le dise !

Ci-joint le lien Youtube de « Les Petits Bouffons »