Yes mes braves. Les seuls à retirer un max de cette affaire de « château de la gloire aux artistes », c’est cette putain de merdeuse de Bouygues télévision ! La pute.
Celle qui racole sur tous les fronts : des ados aux papys. Des graveleux aux puritains. On a tous un jour ou l’autre été le bouffon de cette chaîne. Regardez, qu’est ce que je fais là : de la pub… TF1 : Celle qui se permet les plus bas stratagèmes, celle qui parle de déontologie et qui se torche avec, celle qui tend le fric pour mieux le retirer par ailleurs. Fric, fric, fric !
Entre les Miss Carnaval de madame de Fontenay-Arthur production, les demi-finales, les quarts, les huitièmes de Starac’, c’est au bas mot des milliards qu’ils se sont absorbés les enculés. Avec l’aide de France Télécom, 0,56 euros la minute mes biches ! Faites le calcul. On renflouerait une entreprise publique pour moins que ça.

Plus qu’une soirée humanitaire. Le Téléthon des humiliés : la Staracaca ! Tiens un conseil le jour où on vous demande de raquer pour les myopathes, les cardio-vasculairement pauvres ou autres, vous faites signer une pétition demandant aux chaînes de donner tous les bénéficies de leurs écrans de pub et des appels de soutiens à Mandela ou Jospin au pouvoir.

Vous verrez que le philanthropisme se trouve aussi facilement dans les médias qu’un champignon en pleine sécheresse. Avec Universal, ils se sont partagés en deux le paquet de fric amassé. Comme la mafia. Idem. Identique. Kif kif. Le principe est similaire. De toute façon les gens qui sont derrière ces monstres sont plus mafieux que les mafieux. La traite de blanche aussi. TF1 se devrait de sous-titrer sa chaîne : Al Capote. Tout pour le cul.

Des danseuses, aux potiches, aux présentatrices ! De la remplaçante de Claire Chazal au nom de voiture rital, jusqu’à la miss Téléfoot qui pige à peine que les rouges jouent contre les noirs et que le but c’est de mettre une baballe au fond des filets.
Moi j’aspire à un « Vis ma vie » avec, non pas Alexia de la Roche Joubert qui fait savourer au garçon boucher d’Armentières l’existence de la haute, mais plutôt un pauvre Rmiste qui garderait « prisonnier » chez lui Bernadette Chirac ou alors encore mieux, j’invite : Sarkozy qui semble connaître les attentes des Smicards sur le bout de ses ongles (propres), à vivre avec moi deux jours de brun dans mon boulot alimentaire à 900 euros de poussières et de sueurs.

Pour en revenir au bizness musical, je l’avoue j’ai participé au manége, me croyant plus fort qu’eux. De mon œil septique (laissant le second fermer comme pour me protéger) je voulais démonter les rouages du système. En faire un bouquin même. Avec vous, pour vous. Dans le but d’éclairer nos lanternes. Pas plus fort que vous mes chouttes, l’écrit en plus, uniquement.

Mais lors de la finale, j’ai craqué. Tout d’abord, en allumant mon poste je me suis demandé si j’étais au début d’une émission avec quelques coupures pub ou alors au début de publicités entrecoupées d’une émission. Ensuite j’ai pas pu poursuivre. Le poteau rose devenait rouge sang ! Je voyais les mandibules du bidules m’écraser les tripes. Je visionnais tout le toutim : les standardistes de la chaîne qui pipent le vote, le notaire aussi vrai que mon père, les pseudo artistes de rang internationale du style de David Charvet (le bleu de Malibu Bitch, feuilleton phare de la même chaîne qui voulait aider le français moyen à nager le week-end sur les plages de bray-dune avec son short trop petit qui lui moulait les burnes aussi bien que les nichons de la grosse Pamela et qui maintenant essaye de surnager dans le paysage de la chanson hexagono-internationale comprise entre Podium et OK Mag…), Phil Collins (tiens il vit encore ?) ou encore Lara Fabian, Patrick Fiori, le fleuron de nos représentants francophones étrangers car comme chacun sait : Lara est belge et Patrick corse…

La colère mes vieux ! La colère ! Et pis le scénario à la Steven Spielberg, la grande ténébreuse contre le gros gentil. Monté comme un film le truc. La belle et le Noir. Noir certes, mais gentil.

On va pas effrayer la ménagère de tous les ages qui frotte son tracteur en rêvant à la petite racaille des villes ! Tu vas pas voir un pauvre rappeur des Minguettes en finale, celui là il s’est fait jarreter au premier tour, mais le gros « Vendredi » de Robinson Crusoé. Oui. Yes. « It’s Vendeur ». Houssin l’enfant intégré dans l’est de la France. Le rêve américain à la sauce française. La sidérurgie au service de la colonisation pacifiste.

D’ailleurs, si on réflexionne plein tube : on voulait pas de cette télé réalité ? Cette télé poubelle ? Je nous vois encore, la grande gamelle ouverte : que ces ricains étaient cons comme leur drapeau avec leurs émissions putassières et qu’ils avaient un président de pacotille. Et toi ma gueuse, tu crois que tu l’as pas dans le cul made in France avec tes Pop Star, ton Loft et ton président à 21 % des voix qui joue au gros De Gaulle vingt ans après.
Et moi avec mes petits papiers sur la B.O de la série « Le Prisonnier » qui sort en coffret ou le dernier album de The Delgados… hein !

Tout ça c’est écrasé par Jean Bazard ! D’un coup sec ! Crack ! Je suis plus rien. Tu crois pas que mes chroniques de disques, je peux en faire des cubes d’alu et essayer d’entourer ma bite avec ? Vous voyez, la colère comme la mer monte et je finis par être grossier. Décidément, ce soir là comme maintenant, je préfère éteindre tout ça, faire un câlin avec ma femme et ma fille et allumer la radio. Amicalement.