Art, Société et Sens Critique

Accueil > ... > Forum 11668

> Exclusivité : Interview de Simone, la soeur de PIERRE CHANAL

31 mars 2006, 11:32, par MARC

Il était notoire pour ceux qui sont dans l’armée,ou qui y étaient,que dans les années 70,80,90,et même avant,de savoir que des faits trés graves se sont produits dans quelques casernes.
Je connais de nombreux militaires,dont des "gradés"qui pensent d’ailleurs comme moi.
Le problême était alors de "ne pas salir l’honneur de la France".
La soeur de Chanal,ainsi, n’a pas tort d’impliquer le colonel Barriére,qui à l’époque des faits à été blanchis comme par magie.Il faut dire aussi que effectivement,il avait été défendu par l’un des avocats des familles des victimes,qui à aujourd’hui l’audace d’être l’un des avocats des familles des victimes de Fourniret.Encore un qui cherche à ressembler à Gilbert Colard.Il connaissait donc l’ampleur du probléme,et ne pouvait aussi ignorer que le lieutenant-colonel Julliard fut abordé pour ces activités sado-masochistes à Mailly-le-camp lors de l’assassinat d’Olivier Donner en 1982.Il ne pouvait aussi ignorer que certains des militaires qui étaient à Mourmelon avaient déjà eux affaires à la justice pour des histoires de moeurs.

Qu’est-ce qui explique le manque de motivation de cet avocat ? : l’argent ("le fric"),des indemnités.Il savait bien,lui et son cabinet que en défendant cette affaire dés la fin des années 80 qu’une manne allait se profiler à l’horizon.
Il faut ici dénoncer l’intrusion de l’autorité militaire dans cette enquête.à l’heure ou l’on parle de l’affaire d’Outreau,il faut savoir que la marge d’action des juges d’instruction succéssifs qui ont "travaillés" sur cette affaire était trés faible,voire inexistante.
Dire que les juges d’instruction n’avait presque pas de pouvoirs n’est pas éxagéré au vu du dossier,car ils étaient encadrés sans cesse par les militaires.Savez-vous que ces juges d’instruction n’ont jamais auditionnés d’anciens appellés de Mourmelon ?
On me répondra:la gendarmerie l’a fait à la fin des années 80...
Il faut savoir qu’un questionnaire "type"avait été envoyé aux gendarmeries respectives des lieux de résidences des anciens appellés.
Le pire était que ces gendarmerie ne connaissaient pas le dossier comme le SRPJ de Reims le connaissait.Il y avait donc inévitablement des interprétations différentes,et en sachant que la gendarmerie était du même ministére que l’armée,la défense, il est dur d’envisager que les auditions cherchaient vraiment à connaître le comportement des militaires,voir d’impliquer l’un d’entre-eux.
Dire que je pourrais être un antimilitariste est difficile :
je suis moi-même militaire,pour la transparence dans cette affaire, et pense que dans les années 70 à 90 que au moins 99 % des militaires n’étaient pas des pourris(encore que,beaucoup me trouverons bien gentil en citant un tel chiffre).Je suis donc pour la transparence,pour que l’armée livre enfin des informations,et non pour l’omerta,qui nuis gravement à l’armée.
Bien entendu, je soutiens fermement le principe d’une enquête pour cette affaire qui fait honte à l’armée.

Voir en ligne : Pour plus de transparence

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Connexions’inscriremot de passe oublié ?